Incitation financière, utilisation, règles sanitaires : on vous dit tout
Comment ça marche concrètement ?
Après avoir téléchargé l’application et créé son profil, l’utilisateur peut choisir s’il revêt le rôle du passager ou du conducteur. Dans le premier cas, il lui suffit de chercher des « courses » selon des critères bien définis : points de départ et d’arrivée, horaire souhaité… Le conducteur, lui, est en mesure de proposer des parcours. Par exemple, de Nice à Monaco. On va pouvoir alors choisir notre itinéraire préféré : par l’A ou par les corniches.
« L’application propose alors des points de collecte des passagers sur le parcours. Le conducteur va alors sélectionner les endroits où il accepte de s’arrêter pour récupérer ses passagers », détaille Georges Gambarini, responsable du programme Smart City. Il est possible de planifier les horaires en amont comme de covoiturer, à la dernière minute, avec des connaissances.
Par ailleurs, si vos horaires de travail sont changeants, il est tout à fait possible de les modifier et d’avertir la communauté de ce changement. « Le conducteur touche centimes d’euros par kilomètre et par passager. Concernant le paiement, Klaxit garantit, au minimum, au conducteur , euro par course (même, donc, si le trajet est inférieur à kilomètres, ndlr), poursuit-il. La génération du paiement se fait avec la géolocalisation. L’application sait que conducteur et passagers sont partis et arrivés au même endroit en même temps. »
L’exemple concret de l’incitation financière
Prenons l’exemple d’un utilisateur de Klaxit, comme passager, résidant près de la mairie de Villeneuve-Loubet. kilomètres séparent son domicile à son lieu de travail, situé à Monaco. Sans incitation financière, le passager devrait s’acquitter de , € auprès du conducteur (soit centimes par kilomètre). Avec la prise en charge gouvernementale pour les trente premiers kilomètres, le conducteur touchera € de l’État monégasque et centimes du passager. De belles économies pour ce dernier.
Les règles sanitaires à respecter lors du covoiturage
« Tout le monde doit porter un masque dans le véhicule et deux personnes maximum par rangée de sièges. Donc, il ne faut pas trois passagers sur la banquette arrière », précise Julien Honnart, président et fondateur de Klaxit.
Sur l’application, chaque membre s’engage à respecter ces règles sanitaires.
Peut-on covoiturer avec son deux-roues ?
« Oui c’est possible, même si l’application est conçue pour les automobilistes », rassure Julien Honnart.