Agora Côte d’Azur (Menton)
Pour Agora Côte d’Azur Menton, la rentrée devrait se faire le septembre. Dans la grille spécifique consacrée à la cité des citrons – de h à h – la responsable de la rédaction, Fathia Merfoud, explique avoir gardé tout ce qui fonctionnait. Et notamment les formats courts. La pastille patrimoine de Josiane Tricotti, les lectures d’Alain Plas, la rubrique cuisine de Claude Canna, la chronique de Jean-Claude Guillaume à propos du handicap…
« Mathieu Polidori proposera également le portrait d’un commerçant ou d’un créateur. Ils ont plus que jamais besoin d’être entendus aujourd’hui », poursuit la journaliste. Indiquant que le partenariat avec la Mission locale est aussi prévu pour durer.
« Du local au plus proche » Certaines matinales – qui alternent information locale, agenda, jeux, musique, météo – s’achèveront notamment avec un jeune demandeur d’emploi ou un jeune qui s’en est sorti. « En somme, il n’y a que la chronique sur le théâtre qu’on arrête. Avec la crise de la Covid, c’est trop dur à couvrir. Je ferai moi des points sur la situation de manière ponctuelle », glisse Fathia Merfoud, qui anime pour sa part le magazine de la rédaction – Boulevard de la Riviera – tous les jours de la semaine à h . Dans ce cadre-là, le micro sera ouvert
Fathia Merfoud.
aux conférenciers désireux de donner leurs colloques à l’antenne. Autre nouveauté : l’émission L’Agora d’Orphée de Lionel Fernandez, dédiée aux musiques actuelles.
« On cherche toujours et encore à faire du local au plus proche. C’est le but profond des radios amateurs. Nous sommes le lien entre la population et les acteurs du territoire », fait savoir la responsable. Indiquant que les animateurs sont ravis de reprendre, même si le contexte n’est pas des plus favorables. « D’un point de vue pratique, les locaux sont faits pour que l’on puisse être seul, la technique se faisant dans un box à part. Alors pas de danger. Un planning a été mis en place pour que chacun puisse venir enregistrer sans se croiser. Et on distribue à chaque animateur une bonnette neuve. » Côté rédactionnel,
() la situation contraint en revanche les équipes à s’adapter en permanence, beaucoup d’annonces prévues devant être retirées en raison de l’annulation de bon nombre d’événements.
Beaucoup d’incertitudes
« Nous sommes dans une période où il est difficile de prévoir des nouveautés tant il y a d’incertitudes, commente de son côté Gilbert Andruccioli, le président d’Agora Côte d’Azur. Ce qui me préoccupe, c’est de savoir quel développement on peut apporter à Agora Menton. La convention avec le CSA nous conduit à proposer quelques heures le matin seulement. Il faudrait amener des moyens pour envisager une extension des horaires. » Sauf que les subventions ont été considérablement réduites ces derniers temps. Aussi la radio associative a-t-elle besoin que des collectivités ou des entreprises s’associent à elle. « Le développement de la radio passera par la prise de conscience de l’importance de notre outil… qui est aussi le leur ». Dès , la radio pourrait – sans certitude néanmoins – réussir à améliorer son confort d’écoute grâce à des conditions techniques meilleures, et étendre sa zone de diffusion vers Beausoleil et Monaco.