Le covoiturage prend sa place
Pour répondre aux besoins, le covoiturage est évidemment une des solutions les plus prisées. On a vu fleurir ces dernières années ces parkings « sauvages » où, au petit matin, les collègues de travail se rejoignent pour partir ensemble jusqu’à leur entreprise. Peu à peu, les acteurs des transports de la région et les collectivités s’y sont mis aussi, avec ici et là de vrais aménagements pour répondre à la demande.
Le sujet n’est pas simple : pour créer des zones de covoiturage, il faut du foncier, bien placé, et des moyens financiers car construire un parking à un coût. « En moyenne, cela représente une dépense de euros pour places environ », explique Amélia Rung, directrice du développement chez VINCI Autoroutes. La création de ces parkings de covoiturage connectés réseau autoroutier répond à certains critères, notamment le fait d’être proche d’un échangeur (pas plus loin qu’un giratoire). Le montage associe ensuite les collectivités locales. « Une fois que l’on a identifié les disponibilités foncières, explique Amélia Rung, il y a deux possibilités : soit les collectivités participent financièrement à l’aménagement, soit ce sont elles qui apportent le foncier et notre société finance à % ».
En Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le programme à venir est conséquent, avec, à terme, places et une dizaine de parkings de covoiturages à réaliser. Les lieux choisis répondent à des besoins partagés avec les collectivités et renoforcés par des études pour simuler le nombre de personnes susceptibles de covoiturer. In fine, les projets devront de toute façon être validés par l’Etat.