L’environnement, au coeur des mobilités de demain
La mobilité ne peut plus s’affranchir d’un souci de préservation de la planète
Les mobilités sans l’environnement, c’est un peu comme une voiture sans roue… Les deux sujets sont devenus incontournables. D’un côté, des citoyens qui veulent se déplacer plus facilement, à moindre coût et en limitant au maximum l’impact sur l’environnement. De l’autre, des acteurs publics ou privés qui s’imposent des objectifs vertueux et veulent les mettre en pratique. L’automobiliste lambda, qui démarre tous les matins au volant de sa voiture diesel, celle-là même qu’on lui a conseillé d’acheter il y a quelques années avant de lui expliquer que son véhicule polluait décidément trop, se dit certainement quand il file vers les premiers bouchons de la matinée, que tout pourrait être différent. Mais comment faire ?
A son échelle, le citoyen est déjà en mesure de transformer ses modes de déplacement. Une voiture électrique, désormais dotée d’une belle autonomie, c’est déjà un grand pas de franchi pour la qualité de l’air. L’usage de modes de transport collectif, c’est encore mieux. Le co voiturage, pour mettre fin à l’auto « solisme », c’est pas mal non plus. Et puis, et puis…
Ici, une éco vallée. Là, des pistes cyclables. A côté, des transports en commun propres, comme le tramway ou le bus électrique, voire même au gaz naturel ou à l’éthanol. Plus loin, des parkings de covoiturage, ou parkings relais. Tout près, des gares mutlimodales, pour réduire son temps de déplacement et limiter l’usage de la voiture.
Des objectifs très ambitieux
Chaque acteur, public ou privé, contribue à cette évolution. L’exemple de la Métropole niçoise en est un (voir page 6). Celui de l’autoroute en est un autre, celle d’aujourd’hui comme celle de demain. VINCI Autoroutes est un colibri puissance mille, qui prend sa part dans l’effort collectif, comme l’explique Hélène Lohr, directrice du Développement durable : « Notre engagement est de réduire l’empreinte environnementale de la structure et d’accélérer la transformation des usages des clients et partenaires. Objectif : réduire de 50 % les émissions de CO2, en transformant véhicules et bâtiments, inciter les sous-concessionnaires à utiliser 40 % d’énergies renouvelables sur les aires, équiper toutes ces aires de bornes de recharge électriques, développer le covoiturage et les transports collectifs sur autoroute ».
Au-delà des efforts fournis pour accompagner le changement climatique, « VINCI Autoroutes intervient
aussi dans l’économie circulaire, avec la valorisation des déchets, la réutilisation de 90 % des agrégats d’enrobés produits sur les chantiers autoroutiers, l’incitation à des aires zéro plastique et l’encouragement aux pratiques de tri des automobilistes », précise Hélène Lohr.
Enfin, et c’est désormais connu et bien visible sur tout le réseau, VINCI Autoroutes a engagé une campagne très forte pour la préservation et la valorisation des milieux naturels. La consommation d’eau a été réduite de 10 % (et plafonnée sur les chantiers), l’usage des produits phytosanitaires a été banni, et enfin l’impact sur les écosystèmes a été réduit. Mais comme on peut le voir sur le réseau Escota, l’environnement c’est aussi de multiples actions pour protéger la faune et la flore, avec les éco ponts par exemple, qui permettent aux animaux de traverser l’autoroute sans danger.