Monaco-Matin

Denis Brogniart en mode ninja

L’animateur vedette de Koh-Lanta est sur Cannes où la nouvelle saison de Ninja Warrior se tourne.

- PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr

Célèbre jeu de parcours d’obstacles venu du Japon sous le nom de Sasuke, Ninja Warrior a l’habitude de poser ses guêtres à Cannes depuis 2016. Initialeme­nt prévu en avril puis reporté en raison de la Covid-19, le tournage de la cinquième saison a finalement eu lieu cette semaine sur le vieux port cannois, la diffusion, elle, est prévu pour 2021. Entouré de Christophe Beaugrand et Iris Mittenaere, Denis Brogniart est à la présentati­on. Pour cet habitué des jeux télévisés à fortes sensations, Ninja Warrior est un concept qui a fait ses preuves.

On imagine ce tournage forcément particulie­r ?

Il faut s’adapter. La production a mis en place un système de respect des gestes barrières pour réduire au maximum les risques de contaminat­ions. Dans la journée, je ne vois pas Christophe Beaugrand et le soir, lors du tournage, nous sommes séparés par une plaque en plexiglas. Durant la journée, je m’occupe comme à chaque fois que je viens ici. Je fais du vélo avec un ami d’ici, Geoffroy Lequatre, un ancien coureur cycliste profession­nel. On a fait le Tanneron cher à Paris-Nice, le lac de Saint-Cassien.

Cette saison sera-t-elle différente des autres ?

Mis à part les masques du public, il n’y a rien qui laisse croire que nous sommes dans une période difficile. Les candidats respectent les mesures sanitaires, les obstacles sont nettoyés après chaque passage. Mais cette fois, on a insisté sur les héros du quotidien dans les candidats. Il y a un éboueur, une hôtesse d’accueil, tous ceux qui ont oeuvré pendant le confinemen­t. C’est une sorte d’hommage.

Que faut-il comme qualités briller sur Ninja Warrior ? pour

De grosses qualités physiques, être léger mais avec de la puissance. Idéalement, il faut être un grimpeur, quelqu’un qui fait de l’escalade. Il faut plus de concentrat­ion que de mental puisque vous n’avez pas le droit à l’erreur, c’est un one shot, un coup d’essai sans jamais avoir parcouru les obstacles au préalable. Pour aller au bout, il faut être super focus et ne pas confondre vitesse et précipitat­ion même si certaines épreuves sont chronométr­ées.

Avez-vous déjà essayé le parcours ?

Non, pour des questions d’assurance je ne peux pas, surtout que je dois repartir sur Koh-Lanta dans la foulée. Et puis je suis un adepte des sports d’endurance, je n’ai pas les qualités nécessaire­s pour briller. (rires)

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Quelle est la différence avec Koh-Lanta ?

Koh-Lanta est un jeu de survie sur quarante jours, Ninja Warrior vous permet de prouver votre valeur sur trois ou quatre minutes. La différence est réelle. Mais je suis toujours fier de voir des anciens de Koh-Lanta briller sur Ninja Warrior comme Claude, finaliste de l’an dernier ou Sébastien, il y a deux ans.

Le jeu est historique­ment implanté à Cannes, pourquoi ?

J’ai toujours aimé Cannes et l’accueil du maire, David Lisnard, y est pour beaucoup. C’est quelqu’un qui aime le sport et qui possède une énergie, un allant qui lui vient de sa vie saine de sportif. On a très vite partagé certaines valeurs quand on a fait la première saison ici, en . Et puis vous avez le port, le Suquet derrière, la vieille ville, c’est magnifique.

  m sous ce climat, dans un cadre avec un tel paysage, c’est unique. Je n’ai pas envie d’aller ailleurs. C’est devenu un rendez-vous. Ninja Warrior, c’est Cannes.

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