Le patrimoine azuréen se porte plutôt bien
Du pain sur la planche et des financements à trouver, certes, pour ceux qui veillent sur elles, mais les merveilles patrimoniales de notre région n’ont à rougir ni de leur état, ni de leur intérêt…
L’annulation des Journées européennes du patrimoine dans plusieurs villes de la Côte d’Azur – Nice notamment, mais aussi Mandelieu et Menton – n’empêche évidemment pas de s’interroger sur l’état de nos monuments, classés ou non, dans les Alpes-Maritimes et le Var. Les réponses que nous ont apportées les « grands témoins » sollicités pour la circonstance, mais aussi les conversations engagées avec les élus locaux des deux départements, sont révélatrices de deux réalités : . Le patrimoine azuréen se porte plutôt bien ; . Les maires, à l’exemple de ceux de Grasse et de Fréjus, s’appliquent désormais à le choyer. Et ce qui est rassurant, c’est que cela ne concerne pas seulement les bâtiments les plus notables qui jouissent du statut enviable de « monument historique », mais aussi les chapelles, les moulins, les maisons vénérables ou encore les châteaux qui peuplent notre arrière-pays. Ceuxlà font le ravissement des randonneurs qui les découvrent au détour de leurs balades ou des simples touristes, apportant ainsi une vraie plus-value aux territoires sur lesquels ils se trouvent implantés. Sur la Côte d’Azur et plus largement en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces trésors de pierre, chargés d’histoire, n’attendent que d’être (re-) visités, et pas seulement en ces journées « officielles » dédiées au patrimoine, mais tous les jours de l’année. Il serait vraiment trop bête de passer à côté…