TARBES - NICE -
A Tarbes, Tarbes et Nice 16-16 (mi-temps 6-3).
2.500 spectateurs. Arbitre : Aurélie Groizeleau (N. Aquitaine).
Pour Tarbes : 1 E Berbizier, (52), 3 P Berbizier (31, 39, 63), 1 T Berbizier.
Pour Nice : 1 E Gougeon (70), 3 P James (19, 44, 77), 1 T James.
Evolution du score : 0-3, 33, 6-3/ 6-6, 11-6, 13-6, 16-6, 16-11, 16-13, 16-16.
Le Stado était prévenu : les Aigles se basent sur une organisation carrée, jouent de leur puissance devant avec un n°10 remplissant parfaitement son rôle de métronome. Un jeu très frontal en somme, auquel les Bigourdans ont su répondre. « Je ne sais pas depuis la tribune, mais sur le bord du terrain, en termes d’intensité, c’était un vrai match de Pro D2 », relève Fabien Fortassin, l’entraîneur tarbais. Certains matchs nuls peuvent avoir le goût d’une défaite, mais pas celui-là. Affirmation valable des deux côtés. Des regrets pour Tarbes, qui a essayé de produire plus de jeu, il y en a bien sûr. En premier lieu, cet essai refusé à Maile Mamao, a priori valable à la relecture des images puisque l’intervention de l’ailier Augustin Slowik remet le ballon en jeu pour Tarbes.
Il faut relever, surtout, la résistance niçoise lorsque le Stado a évolué à 15 contre 13 pendant cinq minutes (53e-58e). « C’est à ce momentlà que lon doit tuer le match », admet le pilier Ximun Bessonart. « Ils ont été efficaces pour casser le rythme, pour parler », poursuit Adrien
Vigne. Cela s’appelle l’expérience, car Nice a su jouer à merveille de ces petites fautes qui, mises bout à bout, ne permettent pas d’emballer le jeu.
Nice revient
Tarbes a bien marqué un essai, par Mathieu Berbizier, en solitaire, après un plaquage haut sur Maxime Oltmann (sanctionné d’un carton jaune) juste devant le banc tarbais.
Ce qui a entraîné un bref moment de flottement, les Tarbais criant à la faute, les Niçois pensant peut-être, à juste titre d’ailleurs, à une touche à venir. Mais comme l’arbitre n’a pas sifflé, le jeu s’est poursuivi, et le n°10 bigourdan