Monaco-Matin

Un entourage qui dérange

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Aucune affaire de dopage touchant ses leaders n’est venue menacer la montée en puissance de la formation UAE, l’une des plus argentées du peloton avec le soutien de la puissante compagnie aérienne Emirates. Quant à Pogacar, aux performanc­es de niveau très élevé sur le Tour de l’avis des spécialist­es, il n’a jamais fait l’objet d’un contrôle antidopage positif. Sa formation est issue de la défunte équipe italienne Lampre, l’un des plus anciens groupes du peloton. Giuseppe Saronni, le champion du monde , longtemps patron sportif de Lampre, figure d’ailleurs dans l’organigram­me d’UAE Emirates, en tant que conseiller. Présente depuis  dans le WorldTour, la première division mondiale, UAE Emirates compte dans son encadremen­t deux des anciens responsabl­es de l’équipe Saunier Duval, du nom du fabricant de chaudières, le Suisse Mauro Gianetti ( ans) et l’Espagnol Joxean Matxin Fernandez ( ans).

A près de  ans, Pogacar n’était encore qu’un enfant quand cette équipe causa scandale sur le Tour de France . La photo du “cobra” italien Riccardo Ricco, encadré par des gendarmes et chassé du Tour pour dopage à l’EPO, fit même le tour du monde. Deux de ses acolytes, l’Italien Leonardo Piepoli et l’Espagnol Juan José Cobo, furent par la suite convaincus également de dopage. Pour Cobo, déchu tardivemen­t de sa victoire dans la Vuelta  au profit du Britanniqu­e Chris Froome, l’affaire prit quelques années. Matxin Fernandez, qui dirigeait l’équipe Geox de Cobo au moment de la Vuelta , fut enrôlé ensuite par l’équipe QuickStep dans un rôle de détecteur de talents. Avant de rejoindre Gianetti, quand le Suisse parvint à créer l’équipe UAE.

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