◗ Bientôt la fin des animaux sauvages
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili donne un coup d’arrêt aux animaux « sauvages » dans ces structures. De même qu’elle interdit l’élevage des visons…
C’est un grand pas en avant pour tous les défenseurs de la cause animale. La fin programmée des animaux « sauvages » dans les cirques itinérants et dans les delphinariums. Ainsi que la fermeture d’ici à cinq ans des quatre derniers élevages de visons. Toutes mesures annoncées hier matin par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, lors d’un petit-déjeuner à Paris. En présence notamment du parlementaire azuréen Loïc Dombreval. Cette batterie de décisions, qui coupe l’herbe sous le pied de Cédric Villani qui doit présenter le 8 octobre, devant l’Assemblée nationale, une proposition de loi sur le bien-être animal, s’accompagne d’une mise en application dont la « progressivité » laisse planer le doute sur le calendrier. Ce que l’on sait, concernant Marineland à Antibes et les deux autres delphinariums français : interdiction immédiate de la reproduction et de l’introduction de nouveaux animaux. Interdiction des orques en 2022. Et interdiction des dauphins en 2027. Tous cétacés qui ne se produiront plus en spectacle mais que l’on pourrait encore voir dans un sanctuaire, en mer.
« Se réinventer »
« Il est temps que notre fascination ancestrale pour ces êtres sauvages ne se traduise plus par des situations où l’on favorise leur captivité par rapport à leur bien-être », a insisté Barbara Pompili. Pour les cinq cents fauves recensés dans des cirques, « des solutions vont être trouvées au cas par cas » , sachant qu’ils ne peuvent être remis en liberté, étant nés en captivité.
Ces mesures s’accompagnent d’une enveloppe de 8 millions d’euros, déjà jugée ridicule par des observateurs alors que l’on demande à ces entreprises et métiers de « se réinventer ».