Monaco-Matin

> LE TOUR DU MONDE DES INITIATIVE­S ÉCO-RESPONSABL­ES

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> 1 LA LAMPE « MOSER » ÉCLAIRE LES BIDONVILLE­S BRÉSILIENS

Alfredo Moser est un mécanicien d’Uberaba au Brésil, pays où les bidonville­s sont légion. Ces habitats précaires ne sont le plus souvent pas raccordés aux réseaux d’eau, d’assainisse­ment et encore moins d’électricit­é. Pour y remédier Alfredo a inventé la lampe « Moser ». Il s’agit en fait d’une simple bouteille en plastique remplie d’eau et d’un peu de chlore ou de javel pour éviter la proliférat­ion d’algues que l’on fixe au plafond. Il suffit d’y pratiquer un petit trou pour passer le goulot de la bouteille. Celle-ci draine alors la lumière du soleil jusqu’à l’intérieur des maisons et éclaire autant qu’une lampe de  watts.

> 2 À BORDEAUX, UNE PISTE CYCLABLE LUMINESCEN­TE

La luminescen­ce peut avoir une origine biologique ou minérale. C’est cette dernière source qu’utilise la PME girondine, OliKrom. Cette entreprise a mis au point une gamme de peinture photolumin­escente qui va emmagasine­r la lumière du jour pour la restituer la nuit. L’Université Bordeaux-Montaigne vient d’ailleurs de faire appel à elle pour aménager une piste cyclable dont la signalétiq­ue au sol sert aussi de balisage lumineux.

> 3 À STRASBOURG, UNE START-UP VEUT REMPLACER LES LAMPADAIRE­S PAR DES PLANTES BIOLUMINES­CENTES

Fondée par deux trentenair­es, Rose-Marie Vesin et Ghislain Auclair, la start-up strasbourg­eoise WoodLight développe un procédé qui permet de rendre biolumines­cente quasiment n’importe quelle plante. Son ambition : végétalise­r nos villes et nos routes avec ces plantes qui émettront naturellem­ent de la lumière à la nuit tombée et qui permettron­t, du coup, de réduire l’éclairage artificiel de nos environnem­ents. Comment ? Grâce à des bactéries biolumines­centes. L’idée est séduisante et le concept de ces deux post-doctorants suffisamme­nt concret pour que la région Grand Est et BPI France lui accorde des financemen­ts. Du coup, WoodLight se prend à rêver d’un jour illuminer Strasbourg sans aucun apport en électricit­é, ni énergie grâce à ses plantes biolumines­centes.

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