Et si Hirschi ?
Une Flèche Wallonne d’automne et très imprévisible ouvre la séquence des classiques ardennaises mercredi. Et si pour la première fois depuis longtemps, la Flèche offrait autre chose qu’une course de côte ? Le chemin des Chapelles, véritable nom de la mythique montée de Huy, est privé de ses deux papes : Julian Alaphilippe comme Alejandro Valverde ont renoncé.
Sans Alaphilippe qui ne s’est jamais classé au-delà de la deuxième place, ni Valverde, détenteur du record de victoires (5), la Flèche, décalée fin septembre en raison de la pandémie, a toute les chances d’être décrochée par un nouveau nom. Puisqu’il faut remonter à 2013 pour trouver trace d’un autre vainqueur que ces deux super puncheurs spécialistes de l’effort lactique qui se sont partagés les six dernières éditions. Deux coureurs au départ cochent le profil et affichent l’état de forme idéale : le Polonais Michal Kwiatkowski et Marc Hirschi, tous les deux en vue au Mondial à
Imola où ils ont provoqué la sélection dans la Cima Galisterna, avant de se disputer la médaille de bronze, arrachée pour quelques centimètres par le Suisse. Pour le Suisse, ce sera la première participation. ‘‘Kwiato’’, lui, y a déjà signé quelques belles places (7e, 3e,5e).
Cosnefroy adore
Côté français, faute ‘‘d’Alaf’’, Benoît Cosnefroy cristallise les espoirs. Douzième l’an passé, le porteur du maillot à pois pendant 15 jours sur le Tour de France, apprécie la Flèche : « Des deux classiques ardennaises, c’est ma préférée car c’est un combat dans le final, une montée sèche, confie Cosnefroy. Pour moi, c’est une des batailles les plus intenses de la saison ».
Autre prétendant, le dernier maillot jaune à Paris, Tadej Pogacar, impressionnant de puissance dans le contre-lamontre arrivant à la Planche des Belles Filles sur le Tour de France... (Ph. EPA)