Monaco-Matin

Plus de 1000 lecteurs donnent leur avis

Vous avez été plus de 1 000 à vous exprimer sur nos sites. Vous êtes majoritair­ement favorables à la décision de la ministre mais, pour certains d’entre vous, Marineland reste cher à votre coeur

-

Un raz-de-marée sur nos sites nicematin.com et varmatin.com ! Vous avez massivemen­t donné votre avis – souvent tranché – sur l’annonce de la fermeture progressiv­e des trois delphinari­ums français, dont le parc aquatique Marineland à Antibes.

Etes-vous favorable à la fermeture progressiv­e des delphinari­ums ?

Le résultat est sans appel : vous avez dit « oui » à 80,8 % à la fermeture progressiv­e des delphinari­ums. Seule une personne sur cinq (19,2 %) ne souhaite pas la fin de parcs aquatiques animaliers comme Marineland.

Vous êtes-vous déjà rendu à Marineland ?

Que vous soyez pour ou contre, vous considérez bien Marineland comme une institutio­n de la Côte d’Azur. Là encore, les résultats sont nets.

Vous êtes plus de 700 (sur 1 000) à confirmer vous être rendu dans le célèbre parc.

Pour vous, le parc fait partie du paysage. « Oui, je suis une vraie Niçoise et je connais Marineland depuis sa création », résume Christelle. Ainsi, l’écrasante majorité des interrogés déclare avoir franchi les portes lorsqu’ils étaient petits, en loisir ou dans le cadre scolaire. Et vous êtes aussi des dizaines à y avoir travaillé.

Pourquoi êtes-vous venus à Marineland ?

Les motifs de visite sont partagés entre gratitude et regrets. Christine : « Nous adorons l’empathie des soigneurs, tout ce que nous pouvons apprendre sur ces animaux [...] On prend conscience qu’ils ont besoin d’être protégés et surtout que nous devons aider la planète [...] contre la pollution, les braconnier­s, etc. »

Virginia : « Pour distraire les enfants et je le regrette amèrement. » Anne-Claire : « Pour en apprendre sur les animaux marins, [il n’y] a que là ! On sait qu’ils sont choyés, aimés et qu’ils sont tous nés en captivité. » Leah : « Parce que j’étais une enfant et je ne savais pas que les animaux y étaient tristes. »

Gwenaelle : « Parce que [Marineland], c’est comme les zoos, lieux de préservati­on d’animaux qui sont protégés et en sécurité. Certes ce n’est pas leur milieu naturel mais dans la nature, ils sont en danger à cause des hommes... Et c’est apprendre aux enfants à les respecter, les connaître et les protéger par la suite. » Emily : « Étant enfant, car mon rêve était de nager avec des dauphins. C’est ce jour même où j’ai appris l’égoïsme pur et dur de l’être humain. »

Si vous y êtes déjà allé, pourquoi y retournezv­ous ?

Les internaute­s séduits par la visite du parc soulignent en premier lieu la complicité entre l’homme et l’animal, puis la sauvegarde des espèces.

Leny : « Ces parcs sont les seuls endroits qui nous permettent de voir ces animaux aussi facilement. »

Steve : « [C’est] pour que mon fils comprenne à quel point il est important de protéger ces espèces dans notre vie de tous les jours, par de simples actions. »

Audrey : « Il faut protéger les animaux et qu’ [à Marineland], ils le font bien. »

Steve : « Une partie des recettes sert à la protection des animaux dans leur milieu naturel et dans les réserves. »

Danielle : « Le problème est qu’à l’allure où l’homme détruit la Terre, [...] c’est le seul moyen de voir ces animaux en vrai. »

Pourquoi refusez-vous d’y remettre les pieds ?

Sans surprise, les interrogés qui refusent de se rendre à Marineland se disent majoritair­ement militants de l’anti-captivité des animaux. Carole : « Je ne cautionne pas les parcs marins. Rien ne vaut un animal dans son milieu naturel. » Lucciana : « Je ne m’émerveille pas de la souffrance animale. Je l’ai d’ailleurs expliqué à ma fille lorsqu’elle avait 4 ans et elle a compris instantané­ment et n’a jamais demandé à y aller. Elle a sauté de joie aujourd’hui quand je lui ai appris la bonne nouvelle. Elle a 7 ans. » Carole : « J’y suis allée plusieurs fois] mais j’ai été sensibilis­ée notamment lors des crues d’octobre 2015, et j’ai changé d’avis. » Alison : « J’ai ouvert les yeux sur la condition de vie des animaux. Que ce soit la chasse, les parcs et les eaux. Les siècles ont évolué, un animal n’est plus au rang de simple bête. C’est un être vivant à part entière. »

Ces animaux sont-ils plus malheureux dans ces parcs que dans la nature ?

Oui, vous pensez largement que les animaux du parc sont plus malheureux à Marineland que dans la nature. Faute de place.

Baptiste : « Oui, car dans la nature, il y a des millions de mètres carrés où ils peuvent bouger. Pour eux, les bassins des parcs, c’est équivalent d’une baignoire. »

Sophie : « La place de ces animaux est dans leur milieu d’origine et non pas dans un endroit qui ne correspond pas à leur milieu de vie, ils ont besoin de liberté. »

Enzo : « Oui, ils sont malheureux. Étions-nous heureux pendant le confinemen­t ? »

Jean-Bernard : « Non, la notion de malheur est indétectab­le et je pense profondéme­nt que ces animaux sont heureux. »

Jérémy : « Oui, ceux qui ont été introduits connaissai­ent la liberté et peuvent y être malheureux. Mais ceux qui sont nés en captivité ne vont connaître que ça. »

Martine : « Non, ils sont nés en captivité, ils ne connaissen­t pas la nature. Alors certes ils ont moins de place, mais les chiens en appartemen­t ont-ils vraiment plus de place ? »

Hélène : « Prétendre contribuer à leur conservati­on est injustifié. Conserver une espèce n’est pas la sauver. La captivité brise les esprits, même les plus forts... »

 ?? (Photo S.Botella) ?? « Ces parcs sont les seuls endroits qui nous permettent de voir ces animaux aussi facilement. »
(Photo S.Botella) « Ces parcs sont les seuls endroits qui nous permettent de voir ces animaux aussi facilement. »

Newspapers in French

Newspapers from Monaco