« Le but d’Uber, c’est la fin de la voiture individuelle »
À l’occasion de sa venue sur la Côte, nous avons rencontré la nouvelle general manager d’Uber, qui met l’accent sur la transition écologique de l’entreprise
Arrivée début août à la direction générale d’Uber France, Laureline Serieys fait le tour du pays pour rencontrer les chauffeurs de la plateforme.
À Nice, elle a pu discuter avec une vingtaine de conducteurs. Au programme : transitions écologiques et problématiques locales.
Pourquoi est-ce important ce genre de rencontre locale ?
Nice est une ville très importante au niveau du développement de l’activité d’Uber. En septembre, nous célébrons les six ans du lancement de l’application et le bilan est positif avec utilisateurs l’an passé, nouveaux clients ces trois derniers mois et près de chauffeurs dans Nice et sa région. Le but est de venir et de parler des grandes tendances, vues préalablement grâce à des questionnaires partagés, pour rentrer dans les détails des besoins et avoir l’avis de chacun. Le dialogue est important, nous sommes tous confrontés à une période inédite.
Quelles étaient les problématiques remontées par les chauffeurs niçois ?
Nous avons évoqué certains problèmes techniques sur l’application. L’avantage de cette rencontre est qu’ils nous ont montré directement ce qu’il fallait améliorer. Comme l’aménagement des lieux de prises en charge, nous sommes maintenant en contact avec les aéroports et les gares pour régler ce souci. Nous avons aussi parlé du problème concernant Monaco. Il est maintenant impossible de commander un
VTC si l’utilisateur se situe dans la Principauté. Certaines revendications ne concernent cependant pas la plateforme mais les autorités locales. De notre côté, nous mettons un point d’honneur à renouer le contact avec les taxis. Nous avons un but commun : la fin de la voiture individuelle et la transformation des villes avec une mobilité plus respectueuse, avec moins d’encombrements et moins de pollution.
Dans ce sens, j’ai annoncé le projet de transition écologique et l’accompagnement que nous mettons en place avec pour objectif zéro véhicule diesel et au moins % de voitures électriques en .
Concrètement, comment l’entreprise accompagne les chauffeurs, qui sont indépendants ?
En ce qui concerne l’avenir et notre volonté de transition écologique, nous contribuerons à hauteur de euros, à travers plusieurs biais, pour le rachat d’un véhicule propre. Nous savons que le premier frein face à cette évolution est financier. Cela comprend une implication des usagers puisque le prix du kilomètre augmentera de trois centimes. Concernant la crise de la Covid-, Uber a mis en place une protection si le conducteur attrape le virus. Nous nous sommes engagés à lui verser jours de revenus, basés sur ses dernières activités. Nous avons mis l’accent sur la sécurité de tous, chauffeurs comme clients, avec des kits désinfection, à venir chercher dans le centre opérationnel de la ville, ou à se faire rembourser à hauteur de euros par mois, en plus des euros pour la mise en place de la paroi en plexiglass dans les véhicules.
Quel est le futur d’Uber à Nice ?
Nicealapartbelle,%des trajets réalisés sont faits par des locaux, % par d’autres Français et % par des touristes. Le développement de la plateforme est maintenant de proposer d’autres formules. Nous avons commencé avec l’arrivée de Cityscoot en juin et avec UberRent cet été. Des vélos en libre-service ou des trottinettes électriques peut-être bientôt ? Ce sera dès que nos partenaires seront prêts. Ce qui est sûr, c’est que l’ADN de l’entreprise est aussi de faire des tests, qui sont parfois éphémères mais complètement assumés. Comme Ubercoptère ou Uberboat qui ont existé sur la Côte. Ce sont surtout des essais qui nous permettent ensuite de passer à l’action à travers les retours que nous en avons dans chaque endroit, grâce à ces rencontres par exemple.