« C’était l’occasion d’entendre les remarques des chauffeurs »

Séraphin Trutalli, chauffeur Uber depuis 4 ans

Conducteur saisonnier Uber depuis  ans, Séraphin est content de cette rencontre à Nice avec la nouvelle directrice générale, Laureline Serieys.

Pour quelles raisons vouliez-vous être présent à ce rendez-vous ?

C’était important d’être présent pour savoir les directions que prend l’entreprise, notamment pour la transition écologique. Comme ce genre de changement prend du temps, c’est bien d’en parler maintenant et de voir ce qui est mis en place pour nous aider. Mais c’était aussi l’occasion d’entendre les remarques des chauffeurs et faire remonter les informations.

Quel était le genre de remarques soulevées ?

Je pense qu’il y a certaines revendications qui ne sont pas du ressort d’Uber, comme la pandémie. On en a parlé. La plateforme a mis en place des mesures pour nous aider. Mais je comprends que pour une personne qui ne fait que cette activité, c’est catastrophique. Mais c’est aussi la spécificité d’être chauffeur Uber : il y a tout types de profils. Les tarifs sont bas mais un conducteur en UberX aura moins de frais à rembourser l’achat de son véhicule.

Qu’est-ce que vous avez proposé de votre côté ?

Une solution serait peutêtre d’avoir des tarifs, pour la Côte, en fonction de la saison. La clientèle n’est pas la même l’été et l’hiver et les événements non plus. En ce qui concerne la commission prise [en débat dans la région], je suis à  % d’accord.

Ils nous permettent quand même d’être dans un service avec une renommée mondiale. Mais encore une fois, ce qui est valable pour moi, ne l’est pas pour tous.