Monaco-Matin

Nice sous haute surveillan­ce

Le PC commandeme­nt de la Ville a été activé dès 6 heures pour contrôler la situation qui a été « maîtrisée » tout au long de la journée. La municipali­té est restée en alerte toute la nuit

- STÉPHANIE GASIGLIA sgasiglia@nicematin.fr

Une nuit sous très haute surveillan­ce à Nice, où les vagues ont connu un regain de vigueur jusqu’à 23 heures. Les fleuves Paillon et Magnan étaient scrutés comme du lait sur le feu. Et le Var en furie, qui n’a cessé de se renforcer au cours de la journée, a été au centre de toutes les attentions…

Dans la journée, la situation a été « maîtrisée » sur le littoral et en ville à Nice. Une quinzaine de chutes d’arbres a été recensée au cours de la journée, sans faire de victime. Deux corniches sont tombées, rue Hôtel-des-Postes et avenue Malaussena, là encore sans faire de blessés.

Dès 6 heures, hier, la Ville avait activé son PC commandeme­nt en mairie. La veille, la municipali­té avait pris les devants et fermé tous les parcs et jardins, ainsi que les sentiers du littoral. La collecte des ordures ménagères avait été suspendue.

Hier, si le trottoir sud de la promenade était interdit aux piétons dès le matin, la chaussée sud est restée ouverte jusqu’à 16 h 20, heure à laquelle Christian Estrosi a décidé de sa fermeture alors que les vagues devenaient de plus en plus menaçantes. En « 7 mn chrono », plus un seul véhicule en circulatio­n. À 20 heures, c’est la chaussée nord qui a été fermée.

L’aéroport fermé dans la soirée

Les trams ont roulé toute la journée. Alors que les bus du réseau Lignes d’azur, ont coupé le contact à 15 heures, à l’exception de ceux desservant les hôpitaux.

Nice avait aussi ouvert ses centres d’accueil afin de mettre à l’abri les personnes sans domicile fixe dès le matin. Hier soir, une centaine de personnes était venue s’y abriter.

Et pour les naufragés de la route, ceux qui étaient, hier soir, dans l’incapacité de rejoindre leur logement à cause de routes coupées, la Ville a « armé » le palais Nikaïa. La réserve civile y a installé pour la nuit, une cinquantai­ne de lits et de la nourriture.

Quant à l’aéroport, il a tenu bon jusque vers 20 h 45, heure à laquelle plus aucun avion n’a eu l’autorisati­on de décoller ou atterrir.

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(Photo Éric Ottino) Le quai des États-Unis, hier en fin d’après-midi.
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La réserve civile s’est occupée hier soir de préparer le palais Nikaïa pour l’arrivée de « naufragés » de la tempête Alex. (Photo Frantz Bouton)

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