Monaco-Matin

« Une occasion de vérifier que je ne suis pas rouillé »

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Coucou, le revoilà ! Disparu des radars depuis les  Heures du Mans  (e de la catégorie LM P), côté circuit, Stéphane Richelmi s’est dégourdi les semelles dans les rangs de la Sprint Cup by Funyo, au Castellet. À  ans, le Monégasque, champion du monde LM P en  sous le pavillon bleu Alpine, a lâché les commandes de MC, l’entreprise générale du bâtiment qu’il conduit à temps plein désormais, pour une sympathiqu­e récréation.

Stéphane, pourquoi ce retour inattendu ?

La semaine dernière, j’ai reçu un coup de fil de Rémy Brouard, le patron de la société Sagcom en charge de l’organisati­on de la Sprint Cup by Funyo. Lui et moi, on se connaît depuis mon passage dans l’équipe Jackie Chan DC Racing où il suivait le pilote David Cheng. Voilà, son coéquipier habituel roulant par ailleurs, il m’a proposé de partager son volant ici. Une occasion de vérifier que je ne suis pas rouillé saisie volontiers.

Séduit par la Funyo SP Evo ?

Pour un gentleman driver ou un jeune pilote qui veut débuter, c’est un petit proto sympa. Le moteur turbo de la  GTI développe quasiment  chevaux (, ndlr).

Au bout de la ligne droite du Mistral, vous déboulez à environ  km/h. Les quelques appuis aérodynami­ques permettent de comprendre les réglages mécaniques quand on découvre. Il y a vraiment de quoi s’amuser, surtout vu le prix somme toute assez raisonnabl­e ( € HT).

Le mois dernier, vous avez fait le déplacemen­t aux  Heures du Mans, où vous êtes resté spectateur...

Oui, je coiffais deux casquettes làhaut au sein du team suisse Cool Racing : celle de remplaçant Covid et celle de conseiller auprès d’Antonin Borga et d’Alexandre Coigny, à la demande de mon ancien coéquipier Nicolas Lapierre. L’un et l’autre découvraie­nt l’épreuve à ses côtés. J’ai donc suppléé Nico pour les guider durant cette semaine à part. Un rôle pris à coeur. Malgré la frustratio­n naturelle ressentie lorsque j’étais en bord de piste, cela m’a permis de croiser pas mal de têtes connues dans le paddock, de discuter ici et là.

L’instaurati­on d’une nouvelle catégorie reine en Endurance, ça vous donne espoir de redémarrer ?

J’espère d’abord qu’elle incitera plusieurs constructe­urs à s’impliquer. Pour redonner de l’éclat à cette discipline magnifique plus que pour mon cas personnel. En ce qui me concerne, je regarde ce qui se passe. L’envie est là, mais je suis réaliste. Je sais qu’il y a beaucoup de candidats et peu d’élus.

Votre prochaine course : sur circuit ou sur route ?

En principe, il s’agira d’un rallye. Pour m’amuser et progresser. On devrait même en disputer deux, cet automne : le Nice Jean Behra, en novembre, et le Pays Vençois, en décembre. A priori, je vais passer de la Skoda Fabia R à la Volkswagen Polo R, histoire de me bagarrer à armes égales avec mon pote Bruno Riberi.

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