Identification : au coeur du labo de pointe de l’IRCGN
Jeudi, le laboratoire mobile de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale a été déployé à Nice, dans la cour de la caserne Ausseur. Une chance, dans cette enquête ardue qui ne fait que débuter. Il permettra d’identifier plus rapidement les victimes. Mais aussi de pratiquer des analyses ADN au plus près du terrain.
Son premier déploiement opérationnel français, c’était déjà, hélas, à Nice, pour l’attentat de . Il a ensuite notamment servi dans le cadre du crash de la German Wings ou dans l’affaire Maëlys. Ce n’est pas qu’un simple outil technologique hightech. « Les familles sont en attente de pouvoir donner une sépulture aux défunts et faire leur deuil. Notre mission consiste à identifier les victimes, et permettre de soulager cette douleur », confie le colonel Nicolas Thiburce, chef de division criminalistique « identification humaine », de l’IRCGN. Ce samedi, des gendarmes de l’Institut ont été héliportés à Tende. À l’hôpital, ils sont allés récupérer des éléments médicaux des personnes disparues. Dentiste, radios, empreintes : tout est important.
Cette partie difficile «se fait souvent auprès des familles », confie la commandante Anne Fontova, du département toxicologie de l’IRCGN.
Une fois un corps retrouvé (par les plongeurs par exemple), des analyses ADN, notamment, sont pratiquées à l’institut médico-légal de Nice. Un double travail difficile, qui se fait auprès des familles pour récupérer les éléments médicaux du disparu.
Ne reste plus qu’à faire « matcher » les deux dossiers. C’est ainsi que se joue l’identification, de manière certaine, des disparus de la Roya et de la Vésubie.