Anticiper, veiller, former et agir
Ils avaient contribué à réaliser la « photographie sérologique » des résidents et salariés de la Principauté lors de la campagne massive de tests organisée au Grimaldi Forum et à l’espace Léo-Ferré. Ils ont passé le relais au gouvernement et professionnels de santé depuis qu’il s’agit, depuis, de tests virologiques dans le centre unique de LéoFerré. Pour autant, les bénévoles de la Croix-Rouge restent actifs sur le front de la Covid et tendent, aussi, à reprendre une activité normale.
■ Un rôle de veille Depuis septembre, et un «afflux d’appels pour les tests PCR », la CRM donne à nouveau un coup de main à la Dasa dans la gestion du centre d’appels. Un bénévole renforce 7 jours sur 7 les équipes du gouvernement. Un soutien est également apporté au centre de suivi pour les patients peu ou pas symptomatiques, jusqu’à aider à faire des courses ou aller à la pharmacie.
■ Un rôle de répartiteur pour l’État La CRM procède aux livraisons d’équipements individuels à l’ensemble des professionnels médicaux et paramédicaux installés en Principauté, à la demande de l’État. Ainsi, 36 000 masques chirurgicaux et FFP2, avec charlottes, visières et surblouse au besoin ont été distribués il y a dix jours.
■ Formations de premiers secours Elles ont repris en juillet pied au plancher. « Il y a énormément de demandes et d’engouement. » Mais Covid oblige, les groupes de formation sont plus restreints et les conditions sanitaires plus strictes. Donc plus de demandes, mais pas plus de gens formés. « Les mesures sont beaucoup plus contraignantes pour nos formateurs en termes de préparation et de volume de matériels, de personnes. Il faut maintenir une distance, avoir un mannequin personnel, jusqu’à l’installation de valves spéciales antiretour sur les insufflateurs. » Il a aussi fallu prioriser les formations continues d’équipiers-secouristes, tout en assurant les formations grand public et dans les écoles.
■ Anticipation et pédagogie
« On a fait venir du matériel pédagogique à l’espace LéoFerré pour permettre aux infirmières et aux personnes de s’entraîner à faire des prélèvements naso-pharyngés », précise Claude Fabbretti. En l’occurrence, une coupe anatomique de tête qui reprend les textures de la langue et des sinus. « On avait commandé ce matériel assez tôt, en juillet, parce qu’on savait que ça allait arriver. »