‘‘ Les marchés de Noël sont-ils menacés ?
On va risquer une réponse de Normand : p’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’non. En fait, tout dépend de l’évolution de la crise sanitaire. Et cela vaut pour toutes les régions de France. Sur les réseaux sociaux, le maire de Colmar, Eric Straumann, a ainsi fait part de son inquiétude, soulignant que les marchés de Noël, dans le Haut-Rhin, étaient susceptibles d’être annulés «en cas de passage du département en alerte rouge renforcée ».
Même incertitude chez le voisin strasbourgeois qui prendra sa décision à la fin de ce mois. Et du côté de Reims, l’association organisatrice se dit « très pessimiste » quant à la tenue de la manifestation. « Des consignes claires devraient être données par l’Etat dans les jours qui viennent et cela concerne tous les marchés de France », fait-elle savoir après avoir rencontré le sous-préfet. Quid de notre département ? La situation sanitaire, pour l’instant, y est meilleure que dans le Grand-Est. Et, a priori, la plupart des grandes villes des Alpes-Maritimes sont en train de travailler à la mise en place de leur marché. C’est le cas notamment de Nice qui réfléchit « à un autre format et à une durée différente », de Cannes où l’on sait David Lisnard très préoccupé par le dynamisme économique local, d’Antibes qui accueillera par ailleurs dès la semaine prochaine sa traditionnelle fête foraine sur le Pré-aux-Pêcheurs et de Grasse qui, cette année, proposera aussi une foire aux santons.
Mais dans toutes ces villes, on en est conscient : il faudra s’adapter aux conditions sanitaires du moment qui peuvent amener le préfet à prendre de nouvelles mesures dans les semaines qui viennent. Dont celle d’interdire ces marchés.