Ça tourne en boucle sur ses platines
Cyrielle Nacci Mesnier, chargée de communication à Tandem, scène de musiques actuelles départementale, a craqué pour...
Immensità de Andrea Laszlo De Simone Ça commence par un petit air, une ambiance des années /, une pop que l’italien fait chanter, un petit air désuet et charmant qui nous pousse à tendre l’oreille. Un charme suranné avec une pop parfois minimaliste parfois orchestrale. C’est étrange pour nos oreilles plus habituées aux intonations d’outreManche qu’à la suavité de l’italien, et pourtant on y revient, par deux fois on écoute… Cet ovni musical c’est Andrea Lazlo de Simone, il a trentequatre ans et il est musicien autodidacte (en plus du chant, il joue de tous les instruments sur cet EP). Connu en pour Ecce Homo ,le Turinois revient avec un second album Uomo Donna en .
Immensità ce nouvel EP paru pendant le confinement en Italie c’est quatre morceaux liés les uns aux autres par de brèves plages instrumentales. Première sortie officielle française, on oscille entre la pop orchestrale (Mistero), la folk
(La Nostra Fine, Conchiglie )ouleslow cosmique (Immensità). Des trentesix morceaux enregistrés ce jeune artiste nous en offre quatre, simples et puissants, une substantifique moelle de morceaux-monde encapsulés dans un univers sonore progressif et expérimental. Andrea Lazlo de Simone s’affranchit des codes de la pop et de tout format, ce jeune père de famille assumé est loin de tout plan de carrière et on aime sa sincérité. Créée dans sa chambre, la nuit, sa musique est profondément humaine et intime, presque secrète. Point de promo, point d’effet, ni de surproduction, il nous livre un univers sans concession, tendre, romantique et parfois inquiétant. Une pépite sonore originale et merveilleuse à découvrir absolument.