Nice VB : la première danse
Le Nice VB entre dans la danse. Enfin ! Après quinze jours passés en bord de piste, à regarder ses concurrents s’amuser comme des fous, le club azuréen lance sa saison ce soir à Tours (20h). La Covid a lâché les basques de Leo Andric, Rodney Ah-Kong, Matias Giraudo et Daulton Sinoski, tous infectés et à l’isolement pendant deux semaines. Les reports contre Narbonne, Montpellier et Poitiers ne font plus l’actualité, le jeu peut reprendre ses droits. Reste à savoir dans quel état physique les Niçois se rendent en Touraine ? Avec seulement trois jours d’entraînement collectif dans les pattes depuis le retour des éléments malades, il paraît compliqué de ne pas les imaginer souffrir. «Vule rythme que va imposer Tours dans le jeu, l’équipe sera probablement un peu courte physiquement et manquera de fluidité », ne masque pas Loïs Monaco.
Faire le dos rond
Le préparateur physique du NVB, aussi compétent soit-il, est lucide. Il n’est pas faiseur de miracles. Trois jours ne suffisent pas à remettre des sportifs de haut niveau sur les rails de la performance. « Il en faudra environ dix pour retrouver un peu de rythme », détaille-t-il, sans dresser un tableau complètement noir. Pour ramener un point ou plus, les partenaires d’Andric pourraient surfer sur l’enthousiasme qui accompagne leur retour à la compétition. « Le groupe est relâché et n’a pas vraiment de pression, apprécie
Monaco. Il joue Tours (double champion en titre, NDLR) et pas un concurrent direct. Cette coupure a peut-être permis aussi à certains de se régénérer après une préparation de six semaines rythmée et beaucoup de matchs amicaux. »
Dans une période où il s’agit de faire le dos rond avec trois matchs par semaine, Ratko Peris liste les points sur lesquels son équipe peut enquiquiner le TVB. «Sionaun bon service, qu’on parvient à faire courir leur passeur (l’ancien Niçois Zeljko Coric, NDLR) et qu’on est très présents au bloc-défense, on peut leur poser des problèmes, juge le coach azuréen. Il ne faut pas se mentir, on n’est pas prêts, mais on ne voyage pas pour voyager non plus. » Pour se donner du courage, Nice s’appuie sur ses dernières sorties amicales et les progrès significatifs qui en ont découlé. Il devra aussi miner la confiance d’Artur Udrys. Le pointu biélorusse a intégré le six de son équipe pour la première fois lors du succès à Toulouse (0-3), le week-end dernier. Arrivé sur le tard pour remplacer Buatti blessé au pied, son apport a été correct, mais son intégration et sa connaissance des systèmes restent perfectibles.