Une semaine presque parfaite
Patrice Collazo craignait une semaine perturbée, selon les directives de l’EPCR. Fixé rapidement, il a dirigé une préparation quasi normale à Aix pour guider son jeune groupe vers le titre
Enfin ! Déjà, il y a la satisfaction de pouvoir disputer cette finale. Dans le contexte sanitaire actuel, c’est déjà un premier bon point. D’autant plus après la révélation du premier cas de Covid au sein du groupe toulonnais en fin de semaine dernière. « On a été rassuré par les tests qui sont tous revenus négatifs en début de semaine », expliquait Patrice Collazo, hier lors du point presse. Mardi, les Toulonnais ont ainsi pris la route d’Aix-en-Provence afin de préparer presque normalement cette finale. Une mise au vert forcée qui n’est pas sans vertu.
Grande première pour les jeunes
« Ces contraintes, il ne faut pas les subir, surtout pour un tel événement. On a eu l’obligation de venir s’isoler ici, mais c’est une bonne chose. Les gars étaient contents de se retrouver, de se resserrer. Ils étaient très concentrés et concernés », assure le manager toulonnais. Lui qui confie ne pas avoir eu besoin « de mettre les joueurs sous pression. L’événement se suffit à luimême, ce n’est pas nécessaire d’en rajouter. Nous avons fait une très belle semaine, axée sur la stratégie ». Maintenant reste « à se payer », comme il se plaît à le rappeler. Pas de pression donc pour un groupe qui reste jeune. Ainsi, ils sont une bonne douzaine, sur les 23 qui fouleront la pelouse de MauriceDavid ce soir, à vivre un tel rendez-vous à ce niveau-là. « Cette finale récompense le travail et l’investissement de tout un groupe. Depuis deux ans, nous sommes en reconstruction, avec un mélange de jeunes et de joueurs expérimentés. Pour certains, ce sera peut-être le match le plus important de leur carrière. Jouer une finale, ça compte ». S’il a joué et remporté deux finales de Coupe du monde avec les U20, Louis Carbonel assure qu’il s’agit là d’une autre étape. Alors, à quelques heures de sa première finale sous le maillot du RCT... il trépigne. « C’est un peu long dans la tête. Du lundi au vendredi tu ne penses qu’à ce match. Mais depuis qu’on est réunis, on essaie de faire des choses ensemble pour s’occuper. On compte chaque jour tout de même ».
Pour préparer au mieux
CORDIN
cette finale, “Lou” comme les autres minots du groupe a pu compter sur l’expérience des « papas » de l’effectif. Des briscards qui ont d’ailleurs déjà gagné cette compétition. « Sergio (Parisse) ou Raph (Lakafia) ont de l’expérience dans ce domaine. Ils ont parlé dans la semaine
MALINS
pour rassurer et encourager tout le monde pour avoir zéro pression sur ce match-là et prendre du plaisir» , détaille le capitaine Anthony Etrillard, lui qui garde son discours pour aujourd’hui. Celui, là aussi, d’un jeune capitaine.