Monaco-Matin

Vésubie :coupdemain en ligne pour se reloger

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« C’est la première fois qu’on fait une collecte, soulignait le président du collectif Ali Amrane qui a eu le soutien des présidents d’associatio­ns JeanPierre Behar, Georges Messaoud, André Séby, Robert Fettani, Messaoud Benchaib. On a été touché par ce qui s’est passé. On veut démontrer aussi que les associatio­ns de harkis ne sont pas là que pour recevoir, mais savent donner. Le soutien moral, humain et matériel est important. »

Des dons financiers ont été effectués par le Collectif des harkis de Grasse, l’Union départemen­tale de Valbonne, l’Associatio­n des harkis de Grasse et la Communauté d’agglomérat­ion d’Antibes Sophia Antipolis (CASA) pour l’achat de matériel. D.G.

Lorsqu’elle a vu les dégâts causés par la tempête sur la Vésubie, sa vallée d’origine, Vanessa Loria a décidé d’aider, grâce à ses compétence­s en marketing de réseau. Création d’un groupe Facebook « Solidarité Vésubie », puis d’une associatio­n du même nom, lancement d’une cagnotte… Tout est allé très vite. « Tout le monde était dans l’urgence, retrace cette ancienne assistante de direction, âgée de 43 ans. J’ai entrepris ça de façon spontanée avec une autre personne, un propriétai­re qui avait perdu plusieurs biens, et ça a décollé. Le but, c’est d’accompagne­r les Vésubiens, leur permettre d’avoir un toit au-dessus de la tête ».

« Gain du temps »

Concrèteme­nt, elle sert de première prise de contact avec demandeurs ou propriétai­res. Mais pas question de faire ça n’importe comment : le rôle qu’elle s’est attribué, c’est de dégrossir et transmettr­e les dossiers aux services compétents. « Le but, c’est de faire gagner du temps, notamment parce que les mairies ont tellement de choses

Vanessa Loria.

à faire… Mais moi, personnell­ement, je ne peux pas prendre la responsabi­lité de reloger les gens, il faut un cadre légal. Que se passerait-il si un propriétai­re prêtait son logement pour trois mois et que la famille ne voulait pas partir à la fin de ce délai ? »

À vue de nez, elle estime avoir branché une centaine de logements, principale­ment en Vésubie, mais aussi ailleurs. Mais sa page est devenue un job à temps plein : « Je reçois je ne sais pas combien de messages par jour ».

L’associatio­n « Solidarité Vésubie » est à retrouver sur Facebook.

Elle a lancé une cagnotte en ligne : https://www.leetchi.com/c/solidarite­vesubie-wommg9lr

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(DR)

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