Communale de sécurité civile ?
Créées dans les villes et villages qui le souhaitent – après délibération du conseil municipal – les Réserves communales de Sécurité civile (RCSC) sont des « outils de mobilisation civique », explique-t-on dans une plaquette de présentation éditée par le ministère de l’Intérieur. « Constituée de citoyens volontaires et bénévoles, la réserve apporte son concours à l’équipe municipale en participant au soutien et à l’assistance des populations en cas de crise ». À noter que les RCSC n’ont pas vocation à se substituer ou à concurrencer les secours, même si elles travaillent en lien direct avec eux – dans une logique de complémentarité. Leur utilité ? Le document de présentation en liste trois : donner un cadre juridique aux bénévoles, renforcer les capacités locales de gestion de crise, mobiliser la solidarité locale pour apporter un soutien et une assistance aux populations. Quant à leurs missions, elles sont prévues avant, pendant et après la crise.
Prévention et action Les réservistes travaillent dans un premier temps sur la prévention (sensibilisation et information de la population sur les risques, préparation aux comportements à adopter). En pleine crise, les RCSC passent en mode opérationnel : activation d’un Centre d’accueil et de regroupement pour les sinistrés (CARE), participation à l’alerte des populations ou à l’évacuation d’un quartier, aide à la protection des meubles des personnes en zone inondable, suivi des personnes vulnérables en période de canicule ou grand froid, surveillance de digues ou de massifs forestiers, armement du poste de commandement communal…
Les bénévoles interviennent également après les catastrophes pour de l’assistance et de l’accompagnement. Aide au nettoyage et à la remise en état des habitations, aide des sinistrés dans leurs démarches administratives, collecte et distribution des dons au profit des sinistrés…
« La RCSC est placée sous l’autorité du maire au titre de ses pouvoirs de police. Son engagement est limité au territoire communal. Exceptionnellement et en vertu de la solidarité, le maire peut être amené à autoriser l’action de la RCSC hors des limites communales lorsqu’un événement touche une commune voisine et qu’une demande émane de l’autorité compétente (maire ou préfet) », précise-t-on dans les explications du ministère de l’Intérieur.