Quel visage aura Sophia Antipolis en ?
La technopole est déjà cinquantenaire. Bassin d’emplois incontestable des Alpes-Maritimes, auréolée d’une renommée internationale, Sophia va (encore) se réinventer
Dans les anciens locaux de Galderma, au coeur du Bioparc, Jean Leonetti, maire d’Antibes et président de la Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (CASA) et du Symisa (syndicat mixte), a récemment présenté les chantiers de la technopole à l’horizon 2024. Deux nouveaux bâtiments, Écotone et le Pôle Innovation, viendront enrichir une technopole déjà bien rayonnante. Sophia Antipolis, c’est une réussite basée sur la fertilisation croisée des forces en place. Grands groupes, startups, grandes écoles, chercheurs, pépinières, incubateurs, associations, institutionnels, tous se côtoient dans les méandres de ses 2 400 hectares. Sophia compte 5 500 étudiants, 4 500 chercheurs, 2 500 entreprises (dont 200 à capitaux étrangers), un chiffre d’affaires moyen annuel autour de 5,6 Mds€ pour 40 000 salariés qui s’activent dans cet antre de l’intelligence artificielle. est Des chiffres vertigineux 17M € déjà épurée et exhaustive. pour un écosystème Filières,
disponibles pour qui a vu naître écosystème,
financer le projet des découvertes majeures annuaire, comme la s’implanter à carte à puce sans Sophia... Tout contact, lesquelles seront exposées est répertorié sur ce site très attendu. dans la future Maison de Sophia
(lire par ailleurs). Ensuite, il y a le projet Écotone,
dans les bacs depuis plus de deux Nouveau site Internet ans, dont le permis de construire Labellisée Institut universitaire de vient d’être déposé. l’intelligence artificielle (3IA) en
2019, la technopole joue dans la Développement durable cour des grands. Et si la crise de et innovation la Covid-19 a quelque peu écorné Écotone, c’est la « passerelle végétale l’activité économique de Sophia, entre deux mondes », qui déploiera elle n’a pas mis à mal les projets sur 10 000 m² au sol, entre prévus pour son avenir. la technopôle et Antibes, un bâtiment Dans un premier temps, vient d’être aussi proche du minéral que créé un site Internet unique pour du végétal (dessiné par Jean Nouvel) toute la technopole, dont l’arborescence et destiné aux « pépites de demain », soit près de 3 000 startups surfant sur l’intelligence artificielle. Livraison prévue à l’horizon 2022.
Un Pôle Innovation
Jean Leonetti annonce ensuite la mise en route du nouveau bébé : le Pôle Innovation. En gestation avancée puisque les études préalables et la faisabilité sont quasi finalisées, les sondages géotechniques et les inventaires faune et flore bouclés et la consultation en cours pour savoir quel groupement décrochera la concession après appel d’offres. Situé entre SophiaTech et les Templiers, le bâtiment sera desservi par le futur Bus-Tram, lui aussi en voie de concrétisation. Alexandre Follot, directeur général adjoint à l’aménagement et au développement économique de la CASA, en a présenté les grandes lignes basées sur « l’innovation et le développement durable ». Près de 9 000 m² de nouveaux locaux formeront cette nouvelle porte d’entrée de la technopole. 1 000 m² d’accueil, 600 m² de vitrines (salles multiprojection, auditorium...), une Maison de l’IA, 700 m² dédiés aux partenaires (Symisa, CASA), 2 600 m² aux incubateurs, 2 700 m² aux startups plus matures... Le tout prévu pour 2024 pour un coût total estimé entre 25 et30M €.
La CASA investit 12 M€ et la Région Sud en ajoute 5, le restant sera apporté par le groupement qui sera nommé (même montage financier que le projet Écotone qui avait trouvé investisseur en la personne de Xavier Niel – patron de Free et également actionnaire majoritaire du Groupe Nice-Matin – désireux d’implanter une Station F à Sophia).