Monaco-Matin

Avec Sacha

- PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENCE LUCCHESI llucchesi@nicematin.fr

Puis vous avez intégré les choeurs d’enfants de l’opéra de Nice ?

Exactement ! J’avais neuf ans. J’y suis restée quatre ans. J’ai participé à des opéras comme Turandot de Puccini au Nikaïa. Après avoir été sélectionn­ée lors des auditions de l’opéra, j’ai poursuivi avec une formation comédie musicale à Cannes. J’ai ensuite participé à The Voice saison  avec mon frère en .

Quel souvenir en gardez-vous ?

Très fort, même si on a été éliminés avant d’arriver en finale. On était dans l’équipe de Louis Bertignac. Je suis partie ensuite à Paris. Pour faire des chansons avec Sacha Tran, que j’avais rencontré sur cette émission.

C’est avec lui que vous préparez votre tout premier album ?

Tout à fait. Là nous avons déjà sorti le premier single, Bulle. C’est vraiment notre bébé à tous les deux, même si nous ne sommes pas un duo. Car Sacha assure la production et est auteurcomp­ositeur avec moi. On est donc impliqués au même titre dans ce projet.

Pourquoi ce titre, Bulle, pour ce single ?

Pendant le confinemen­t, j’ai demandé à mes   followers sur Instagram et à mes fans sur

Facebook : « Envoyez-moi un

() mot qui définit un peu votre sentiment du moment ». J’en ai reçu des centaines et j’ai fabriqué avec une chanson d’une minute, que j’ai postée. J’ai eu tellement de bons retours que j’ai terminé la chanson. Avec des termes comme « enfermé », « évader », puisque mon refrain c’est « je veux m’évader de cette atmosphère ». C’est devenu une création collective avec mes fans.

Elle est désormais publiée ?

Oui elle est sortie sur toutes les plates-formes, dont Spotify. On a tourné le clip à la Victorine. Mon frère étant l’ESRA, l’école de cinéma de Nice, il l’a réalisé lui-même avec ses amis étudiants. C’est vraiment un projet made in Nice !

Côté décor, on a réussi à trouver une baignoire à pieds et un fond blanc de  mètres carrés pour me représente­r seule dans ma bulle.

Une bulle anxiogène au départ, mon corps étant pris en otage, mais dont je me libère par l’esprit. En méditant, en voyageant autrement. Dans Linh il y a toujours ce paradoxe : un côté sombre et un côté lumineux.

Vous avez ensuite attiré l’attention d’un producteur ?

Oui, Zola Garcia, qui s’est montré tout de suite très intéressé et il a eu envie de s’occuper de notre promo. Nous espérons sortir un autre single dans trois mois, puis un album ou un EP au printemps.

Votre prochain single sera réalisé de manière interactiv­e avec vos followers lui aussi ?

‘‘

J’ai reçu des mots de milliers de followers pour ce projet”

Oui ce sera certaineme­nt une création collective à nouveau. Après bien sûr il y aura nos propositio­ns, et le fil rouge par rapport à notre album ou EP, c’est le développem­ent personnel. Le papa de Sacha est d’ailleurs coach de vie, il nous apprend énormément. C’est pour ça que l’on parle beaucoup dans nos chansons de questions existentie­lles que l’on pose sur le monde dans lequel on vit, et de remise en question. On aimerait que les gens évoluent.

Vous avez envie de changer le monde ?

Oui, on rêve peut-être trop, mais on a plein de choses à transmettr­e. Et peut-être que le fait que cela vienne de jeunes comme nous permettra à d’autres jeunes de se reconnecte­r à une vision plus positive des choses. 1. Facebook : linhoffici­el ; Tiktok : linhoffici­el ; Youtube : LINH OFFICIEL

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