Nice : un rythme infernal
Battus vendredi soir à Tours (-), dans un contexte forcément particulier, les Niçois vont tenter, cette fois à Montpellier, d’aller décrocher leur(s) premier(s) point(s)...
Dans le contenu de ce qui était leur premier match officiel de la saison (puisque la Covid s’est sournoisement invitée dans leurs rangs, lire nos précédentes éditions), tout n’est pas à jeter, loin de là. Les Niçois, sur les trois premiers sets, ont même plutôt rassuré, vendredi soir, en affichant sur le taraflex du champion de France en titre, malgré un manque de rythme compréhensible, beaucoup de détermination et, surtout, un état d’esprit exemplaire. Mais est-ce néanmoins suffisant pour s’autoriser à ambitionner décrocher, tout à l’heure dans l’Hérault, un résultat positif ?
Déjà quelques bobos
Ratko Peris, qui voit déjà les pépins physiques s’accumuler au sein de son
Cuk et les Niçois encore en voyage...
groupe, en douterait presque. « Comment voulezvous faire ? Avec la pandémie, on est resté deux semaines sans pouvoir s’entraîner normalement, avec la moitié des garçons confinés dans 30m2. Et là, on nous impose de jouer quasiment tous les trois jours. J’ai déjà des joueurs blessés (le libéro Ribbens, touché au genou, d’ores et déjà forfait pour ce déplacement, ainsi que le pointu, Andric, qui souffre d’une douleur à l’épaule, NDLR) et ce n’est pourtant que le début... » Soucieuse de vite mettre à jour son calendrier, la LNVB n’a effectivement pas fait (Ph La Nouvelle République)
de cadeau à cette équipe de Nice qui va donc devoir puiser – déjà – dans ses ressources pour ne pas se transformer en victime expiatoire. « Montpellier, on les a joué en préparation au Tournoi d’Alès et c’est du costaud, prévient le Croate. Ils ont bâti une équipe pour viser le titre. Alors, oui, ils n’ont pas réussi un super début de championnat (deux défaites de rang, avant une victoire au forceps face à Paris, 3-2), mais ça sera quand même forcément très compliqué... »
Alors, pour entretenir un brin d’espoir, de devoir, en priorité, tenter de stabiliser une réception qui, le week-end dernier, a fait plonger les stats dans la dernière manche. « Oui mais là encore, c’était normal. Les gars n’avaient plus la force nécessaire... » Malgré les vents contraires, Cuk et ses copains vont donc devoir sortir le grand jeu, s’ils veulent créer ce qui serait, du coup, un authentique exploit...