De nombreux témoignages récoltés par les collégiens
Sur le terrain, les collégiens ont récolté de beaux témoignages. Auxquels ils ont ajouté leur propre ressenti sur la situation. Aperçu.
✏ Pompiers
« Le soir de la tempête, nous avons appelé les gens que nous pensions à risque afin de leur proposer une évacuation, beaucoup ont refusé. Ensuite, les gens, en voyant l’eau monter, ont appelé. Ce soir-là nous avons fait 40 mises en sécurité, et 7 personnes à risque. Nous sommes restés du vendredi 2 octobre au mercredi 7, jour et nuit, 24h sur 24 », expliquent deux pompiers volontaires.
✏ Hôpital Saint-Lazare
À propos de l’évacuation forcée de l’hôpital Saint-Lazare, un employé indique dans le journal que « les résidents étaient paniqués, surpris, et en même temps satisfaits d’être pris en charge rapidement. L’évacuation s’est bien passée car on était bien organisés. Les résidents étaient en pyjama et pantoufles, il n’y avait pas le temps pour les changer. » Une autre membre de l’équipe ajoute que « toutes les personnes ont été évacuées par les escaliers (...) Il n’y avait plus de lumière donc pas d’ascenseur. Il a fallu passer par le parking souterrain car il n’y avait plus de route. »
✏ Restaurateurs
Les jeunes mettent par ailleurs en avant la solidarité des professionnels qui ont cuisiné des repas chauds « pour les secours, et toute personne qui a apporté de l’aide ou en demandait ». De même que le Prieuré et les cuisiniers du collège de Saint-Dalmas.
✏ Coupure d’électricité Dans un petit article, les jeunes témoignent de leur propre expérience à la recherche de frontales, lampes de poche dynamo. « Certains ont fabriqué des bougies avec des feuilles de cire », écrivent-ils. Précisant avoir aussi utilisé la lumière de leur téléphone, avant de se résoudre à « économiser la batterie et l’éteindre. » « Ceux qui avaient une cuisinière à gaz étaient chanceux, ceux qui ont une cheminée aussi », complètent-ils. De même que ceux qui ont pu utiliser leur barbecue – un peu plus tard qu’à l’accoutumée.
✏ Routes
« Dès le dimanche une piste est reconstruite grâce aux gens du village. Il leur manque énormément d’engins de chantier pour avancer plus rapidement. Ils ne savent pas où donner de la tête et font ce qu’ils peuvent. Ils aimeraient bien une aide de l’armée », rapportent les jeunes.