Monaco-Matin

NVB : celle-là, elle fait mal

- ADRIEN SANTUCCI

A Nice, salle Palmeira, Nantes bat Nice 3 sets à 2 (1725, 26’), (25-23, 29’), (25-22, 32’), (14-25, 22’), (17-15, 23’). Huis clos. Arbitres : Mr Berard et Mr Bouacheria

Nice : 15 aces, 62 attaques gagnantes, 10 contres, 35 fautes dont 15 services. Cuk (14), Salerno (15), Ah-Kong (cap, 10), Andric (31), Giraudo (10), Terzi (2), Le Thuc (L). Puis : Dukic (4), Sinoski (1). Ent. : Ratko Peris Nantes : 5 aces, 53 attaques gagnantes, 8 contres, 38 fautes dont 16 services. Bartos (7), Henry (15), Cardin (10), Fedrizzi (14), Ruiz (8), Meyer (3), Peironet (L). Puis : Noda (cap, 9), Groc. Entraîneur : Fulvio Bertini

Au terme d’une rencontre extrêmemen­t décousue, et d’un e set irrespirab­le, le NVB a fini par céder face à Nantes et réalise une très mauvaise opération. Entre deux équipes en mauvaise posture, difficile de s’attendre à une rencontre expédiée d’un côté ou de l’autre. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a eu du suspense jusqu’au bout. Mais c’était une partie très décousue, avec deux formations qui ont alterné le chaud et le froid tout au long de cette rencontre. Et à ce petit jeu-là, les Niçois ont finalement rendu les armes. Tout était pourtant très bien parti pour les hommes de Ratko Peris, avec une première manche rondement menée de bout en bout. Le collectif niçois a fait mal à ses adversaire­s sur chaque ballon, et Andric avec ses onze points dans ce seul premier set, a fait le reste (2517). Un Andric qui va brusquemen­t s’éteindre petit à petit, au même rythme que ses coéquipier­s face à une formation nantaise bien plus entreprena­nte, et en réussite sur les seconds ballons (17-22). C’est le moment choisi par le NVB, pour revenir au score, grâce à un bloc très performant (23-23). Mais un service out et une faute plus tard, et voilà Nantes

qui recolle à une manche partout (23-25).

Money-time fatal

La suite est très difficile pour les Azuréens, puisque les visiteurs vont très vite prendre le large au cours de la troisième manche (6-12). Cette avance sera gérée jusqu’au bout, tant bien que mal (2225). À ce moment précis, le NVB n’a plus le choix. Tout donner pour ne pas connaître la défaite. Dans le sillage d’un Giraudo exceptionn­el au service qui colle trois aces coup sur coup (13-4), les Niçois réagissent et ne lâchent rien. La suite de ce quatrième set est un cavalier seul de bout en bout (25-14). Arrive ce fameux tie-break qui a souri une semaine plus tôt au même endroit face à Sète. Mais pas du côté de Cambrai, il y a trois jours. Cette fois, Nice prend les devants grâce à un ace de Giraudo, encore lui, et une sublime attaque d’Andric (8-5). Mais ce money-time est décidément un fardeau (trop) lourd à porter pour les joueurs de Peris. Petit à petit les visiteurs vont recoller, et finir par l’emporter sur un ultime bloc de Ruiz, au bout d’un finish irrespirab­le. Cruel…

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(Photo Franz Bouton) Les Niçois ont tout donné, en vain.

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