« Je n’ai jamais cessé de croire en moi »
Nampalys Mendy
Troisième à un point du leader Tottenham après journées de Premier League, premier de son groupe en Ligue Europa, Leicester réalise un excellent début de saison. Une réussite à laquelle n’est pas étranger Nampalys Mendy, milieu de terrain de ans revenu en grâce dans les yeux de Brendan Rodgers ( matchs, passe décisive). Ecarté du groupe l’an dernier, proche de la fin de contrat cet été, ‘‘Papy’’ a su rebondir, encore une fois, pour prolonger son aventure de trois ans avec les Foxes. Un bonheur que l’ancien Aiglon (-, -) a partagé au téléphone, quelques jours avant la réception du Brighton de Neal Maupay, dimanche dernier (-).
Papy, en Premier League comme en Ligue Europa, tout va bien à Leicester !
C’est vrai. Terminer premier en Europe nous évite de tomber sur les repêchés de Champions League en e de finale, c’était l’objectif. On sait que le championnat reste une compétition très difficile, beaucoup d’équipes aspirent à jouer les places européennes. Cette saison, c’est particulièrement resserré, c’est la beauté de la Premier League. Ça reste assez imprévisible chaque week-end, tout le monde se donne à fond.
Brendan Rodgers, encore un coach que vous avez fini par convaincre.
Ce n’était pas le cas la saison dernière, je suis très heureux d’avoir inversé la tendance. Tout footballeur aspire à prouver sa valeur, c’est ce que j’essaie de faire depuis mes débuts. On sait que dans le foot, ça va très vite.
Vous étiez près de la fin de contrat, finalement c’est une prolongation de trois saisons qui tombe. C’est le fruit d’une force mentale ?
Tout peut basculer dans un sens comme dans l’autre dans ce sport. Les coachs changent, de nouveaux joueurs arrivent, mais il faut continuer de travailler et y croire, s’accrocher et ne jamais lâcher. C’est l’état d’esprit de gagnant que j’ai toujours eu. Même si je ne partais pas favori dans les plans du coach, je n’ai jamais cessé de croire en moi sachant que le travail paye toujours. Que ce soit dans ton club ou ailleurs.
Papa pour la deuxième fois, vous avez forcément un regard particulier sur le racisme et l’épisode à Paris...
Ça m’inspire énormément de choses. J’ai l’impression qu’on n’avance pas sur le sujet. Avoir des enfants fait réfléchir parce qu’ils seront confrontés à ça. Toute discrimination est condamnable, même dans la vie de tous les jours. Tout le monde fait un pas en avant avec la solidarité affichée par Basaksehir et le PSG. Il ne faut plus que ça ne se reproduise dans un stade de football.
Vous suivez toujours les matchs du Gym?
Forcément que je suis mon club de coeur. Je n’oublie pas tout ce que m’ont apporté ce club et ses supporters, dans les bons et les mauvais moments. Mes plus beaux souvenirs se sont passés au Gym, j’oublierai jamais cette période de ma carrière. Cette année, l’équipe est talentueuse mais manque d’expérience. Elle a besoin de temps, il ne suffit pas de mettre des moyens pour avoir des résultats rapidement dans le foot. On regarde souvent les matchs avec Ricardo : Amine Gouiri nous a fait bonne impression. Il fait un très bon début de saison, il répond aux attentes. J’espère qu’il va réussir à aider le Gym à repartir de plus belle. Je ne me fais pas de soucis.
Vous parliez de Ricardo, des nouvelles ?
Il a repris récemment après sa grave blessure mais s’est reblessé aux adducteurs. C’est souvent ce qui arrive après autant de temps sans jouer. Il va revenir à son meilleur niveau, celui d’un des meilleur latéraux du championnat, si ce n’est du monde. Outre son talent, il nous apportera beaucoup par sa mentalité quand il reviendra.
Vous restez en contact avec d’autres ex-Niçois ?
Avec Cardinale. J’étais très content de le voir jouer en Ligue Europa. Il est très important pour le club, il fait le lien entre les joueurs et le staff, favorise une très bonne ambiance.
‘‘ Nice, mes plus beaux souvenirs ”
Ce week-end, c’est Maupay que vous retrouvez...
On s’envoie des messages avec Neal. Lui aussi, je suis très content de le revoir à ce niveau, ça fait des mois qu’il aide son club à avoir de bons résultats. J’ai vu ses qualités de près pendant des années à Nice, Neal a toujours été très travailleur. Et il n’y a pas de secret, quand tu fais tout pour réussir, tu es récompensé.