Il s’étrangle devant un sandwich à euros à l’aéroport de Nice
Plus de 2 000 interactions, des centaines de réponses et commentaires… Un voyageur a publié jeudi, sur son compte Twitter, la photo d’un sandwich affiché à 19 euros dans un des terminaux de l’aéroport Nice-Côte d’Azur.
« J’étais pas prêt à ça », s’amuset-il dans le commentaire qui accompagne sa photo d’un « bocadillo », un petit sandwich traditionnel espagnol qui, dans les bars d’Espagne, sert de collation à toute heure de la journée et qu’on déguste souvent debout, au comptoir, sur le pouce. Une sorte de « jambon-beurre » à l’ibérique.
« Le prix en francs »
Les internautes non plus ne s’y attendaient pas : son tweet s’est répandu sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre.
« De nombreux secteurs augmentent les prix, pour “se refaire” en tréso, en CA et pour payer les charges. C’est triste et contre-productif », râle celui-ci. « C’était le prix du jambon beurre en francs avant le passage à l’euro. Mais depuis, mon salaire n’a pas été multiplié par 6,55957 », s’amuse celui-là. « C’est un sandwich clouté de diamants ? », questionne ironiquement encore un internaute. « Probablement de la feuille d’or pour emballer le caviar à l’intérieur avec de la truffe de foie gras le tout réalisé par Philippe Etchebest », ajoute un autre. « Vivre dans un cadre magnifique, ça se paie… », philosophe cependant un twittos. Plusieurs relèvent également la qualité des ingrédients, notamment du jambon espagnol Bellota qui compose le sandwich et qu’on qualifie communément de « jambon le plus cher du monde ». Une vingtaine d’euros, c’est aussi le prix affiché dans plusieurs sandwicheries de Nice pour des en-cas au homard, par exemple.