LA COURSE AUX CADEAUX
C’est le rush dans les boutiques de luxe à Monaco Les centres commerciaux pris d’assaut en France
Alerte jaune au rayon météo. Alerte rouge du côté des cadeaux. Hier, pour leurs achats de Noël, les consommateurs n’ont pas hésité à se jeter à l’eau. Ce qu’ils feront de nouveau ce dimanche. C’est le rush. En français, la ruée. Dernière ligne droite avant des festivités passablement chamboulées.
La course aux courses. Avec un succès inégal selon que l’on parle des boutiques de centre-ville ou des vastes centres offrant une diversité d’enseignes sous abri. Nicolas Donati, au nom des adhérents de l’association Nice Grand Centre, dresse un bilan contrasté de cette journée d’hier. « Dans notre quartier, notamment autour de Notre-Dame et Lépante, nous avons beaucoup de commerces de bouche. Où l’activité est évidemment assez dynamique. C’est un peu plus difficile dans le prêt-à-porter où nous sommes tributaires du temps. Après une belle matinée, je n’ai vu presque personne dans l’après-midi. Mais c’est à la fin du mois que l’on fera l’addition. Une grosse pièce peut changer la tendance. En tout cas, les gens n’ont pas envie de sortir le parapluie, ce qui fait le jeu de Cap 3 000 et de Nice Étoile. »
Fréquentation en hausse de à %
Justement, Laurent Champenois préside l’association Nice Avenue, qui fédère les commerçants de Jean-Médecin et Masséna. Où l’on trouve donc Nice Étoile, mais aussi d’autres poids lourds tels que le Monoprix ou les Galeries Lafayette. Et la Fnac. Qu’accessoirement, il dirige. Ce secteur est porteur. On y enregistre « une augmentation de 5 à 7 % de la fréquentation par rapport au même samedi de l’année précédente ». Il faut dire qu’avec les confinements, les courses de Noël avaient pris quelque retard. «Les Niçois ont bravé la pluie », se félicite Laurent Champenois. En ont-ils profité pour acheter ? Oui. Mais le nombre réduit de convives à table se retrouve dans le nombre restreint de cadeaux. En résumé, «on achète moins d’articles, mais on se fait plaisir avec de belles choses. » Pour séduire encore davantage, l’association a lancé un concours doté, entre autres, d’un scooter et de trottinettes électriques. Le centre-ville a encore quelques heures pour se refaire une santé. Aujourd’hui, tout le monde sur le pont. A l’image de Nicolas Donati, présent tous les jours, de 10 h à 19 h 30. « Sept jours sur sept, nonstop. Chaque jour compte. »