Nice : l’axe du mal
Depuis la blessure de Dante début novembre, le Gym souffre en défense. La relève est trop tendre
Nsoki, bis repetita
On le pensait sur la bonne voie, enfin capable de se montrer consistant sur la durée. Agé de 21 ans, Stanley Nsoki ne s’en sort malheureusement pas. Contre Lyon, il a tout foutu en l’air suite à un tacle de cascadeur sur Kadewere dans la surface. Acheté 12 millions d’euros au Paris Saint-Germain à l’été 2019, le natif de Poissy vit mal les critiques. Il décortique tous ses matchs en vidéo pour gommer ses sautes de concentration qui mettent trop souvent en péril l’équilibre du Gym. Au quotidien, il ne respire pas la joie de vivre. En l’état, il semble impossible de lui trouver une porte de sortie lors du prochain mercato. En conférence de presse d’aprèsmatch, Adrian Ursea a défendu son joueur. « Je ne veux pas accabler Stanley et changer notre mentalité de jeu » ,at-il lâché face aux médias.
Bambu, le grand huit
Lui a coûté moins cher que Nsoki, mais huit millions d’euros tout de même. Une coquette somme pour ce garçon qui n’a effectué que très peu de prestations convaincantes, dont une à Nîmes ce qui n’a rien d’un exploit. Contre l’OL, il n’est pas impliqué directement sur un des quatre buts. Le Brésilien a effectué une première période cohérente, mais il n’a pas rayonné non plus. A 23 ans, il peut se défendre en arguant le fait qu’il découvre un nouveau football et ne bénéficie plus de l’apport de Dante, son compatriote et papa sur le terrain. Parfois déconnecté de la réalité du terrain, il est tombé dans les bras de Guimaraes, Jean Lucas et Paqueta à la fin du match contre Lyon. Son équipe venait de perdre un sixième match de suite à la maison et d’en prendre quatre dans le buffet. Hors-sol !
Daniliuc, le moins pire
Contrairement aux autres, Flavius Daniliuc fait preuve d’un investissement total sur tous les plans. A 19 ans, il ne s’attendait pas à jouer autant dès sa première saison niçoise, ce qui explique en partie son irrégularité. Arrivé libre du Bayern Munich, le défenseur autrichien n’avait jamais joué en professionnel avant de signer au Gym. Il serait, donc, trop facile de le pointer du doigt après son match moyen face à l’OL et des adversaires du calibre de Memphis ou Toko Ekambi.
Pelmard, l’énigme
Le défenseur formé au club n’a plus débuté un match depuis la débâcle face à Dijon, un match où il avait évolué au poste de latéral gauche. En Ligue 1, son dernier match en charnière centrale remonte au 1er novembre et la victoire à Angers. Tiens, tiens...
Pourquoi ne joue-t-il plus depuis ? Qu’a-t-il de moins que les autres, en l’absence de Dante ? A-t-il encore un avenir au Gym ?
Samedi soir, Ursea a été invité à commenter le cas du natif de Nice. « C’était mon choix. Il a toujours répondu présent, mais c’est une question de choix. Déjà, Stanley (Nsoki) est un gaucher et Andy est un droitier. Avoir un gaucher, c’est mieux en termes d’équilibre. » International Espoirs, Pelmard se pose beaucoup de questions sur son avenir sur la Côte d’Azur. Au club, on aimerait le voir plus investi lors des séances d’entraînement et plus professionnel dans l’approche du métier de footballeur.