Pourquoi certains quartiers de Vence sont éteints de 23 à 5 heures ?
Avec le couvre-feu, certains Vençois sont peut-être passés à côté de ce changement.
Mais depuis le milieu de la semaine dernière, plusieurs endroits de la cité des Arts sont plongés dans le noir de 23 à 5 heures.
Régis Lebigre continue, donc, sur sa lancée. Après avoir remis au goût du jour les navettes gratuites début décembre, c’est au tour de l’extinction de l’éclairage publique de s’étendre.
Deux mesures qu’il avait initié en 2012 lorsqu’il était maire. Afin de préserver la biodiversité, de faire des économies d’énergie et financières, 175 lanternes supplémentaires sont concernées.
Six nouveaux secteurs concernés
Cette mesure prend effet dans six secteurs en plus de ceux qui le sont depuis 2012 : l’avenue Rhin-et-Danube (à partir de l’intersection du chemin des Anciens-Combattants-en-Afriquedu-Nord vers l’ouest, le chemin des Meillères dans sa totalité, le rond-point Antoine-Bagnis, le rond-point Pierre-Fouque, l’avenue Emile-Hugues entre le rondpoint Pierre-Fouque et la gendarmerie et l’espace central de la place du Grand-Jardin. Cette mesure permet à la Ville d’économiser « 24 500 euros et 164 MWh soit près de 20 tonnes de CO2 ».
Au total, ce sont 820 points lumineux sur 1819 qui sont concernés par ces extinctions. La Métropole étant compétente en ce domaine, le maire peut tout de même décider de la suppression ou de la limitation de l’éclairage public.
C’est ce que Régis Lebigre a fait avec cette mesure, qui a été votée lors du dernier conseil municipal.