Réhabilitation de l’olivaie municipale
« Nous sommes fiers de pouvoir faire tourner le moulin communal, parce que c’est le patrimoine de notre village », s’exclame Xavier Beauchamp, oléiculteur. Avec Raphaëlle Noviello, oléicultrice, ils réhabilitent l’olivaie municipale, abandonnée depuis des décennies. Depuis , ils ont remis en état les trois-quarts des restanques d’environ hectares, en promontoire du village. Ils y ont rencontré types d’oliviers.
« Ceux qui n’avaient pas été taillés depuis ans – un villageois entretenait une quinzaine d’arbres – et pour lesquels il a juste fallu faire une taille de fructification. Après, il y a ceux qui étaient dans les broussailles, où nous avons fait une taille de formation. Et enfin, il y a ceux qui sont en partie dans la forêt, où nous avons déboisé, défriché, puis appliqué une taille sévère de rabattage », explique Raphaëlle. Pour elle, « l’huile d’olive est comme de l’or. C’est un produit de la terre, symbole de bonne santé. » Xavier partage cet amour de la qualité :
« Nous avons le projet de mettre notre huile d’olive en AOP ». Leur activité principale est le maraîchage. Pour le moment, « nous n’avons pas réussi à rendre l’atelier oléicole rentable. Nous avons à peine remboursé le matériel acheté », précise-til. Depuis la réouverture du moulin en , ils ont fait le choix du circuit court. « Cela permet de voir le processus d’écrasement, que l’on ne voit plus dans un moulin moderne en inox », explique Raphaëlle. « Les matériaux anciens, l’eau qui coule, le bois qui craque, l’odeur des olives écrasées… », témoigne Xavier. Un charme au rendement équivalent à un moulin moderne, selon un test effectué en .