Le détective : « Je pensais surveiller un fiancé infidèle »
Luc Goursolas, ans, paparazzi-détective, a-t-il été trompé sur l’objet de sa mission, quand Philip Dutton lui a demandé de poser des balises GPS sur un Toyota Rav ? Hier matin à la barre, l’ancien photographe des « people » l’affirme haut et fort. Et il trouve en Philip Dutton un allié de poids qui confirme qu’il l’a manipulé.
« On m'a engagé pour la filature du fiancé de Serena qu'il soupçonnait d'adultère. Jamais je me doutais de ce qui se manigançait. Jamais on m’a parlé de l’enlèvement d’une vieille dame », jure Luc Goursolas, qui comparaît libre après un an de détention provisoire.
L'accusé explique avoir appris l'enlèvement de Mme Veyrac par BFM le soir du octobre .
« J’ai reconnu la voiture. J’ai regardé mon smartphone. J'ai compris que la balise que j'avais posée sur le véhicule était dans les locaux de la Crim' à Auvare. »
« Pourquoi ne pas aller dénoncer
Luc Goursolas comparaît libre après un an de détention provisoire.
les faits à la police ? », le président Veron.
« On s’est réuni à Malaussena avec Dutton et Serena. Je leur ai s’étonne dit que je ne cautionnais pas mais j'ai été menacé, j'ai perdu pied. J'ai été d'une grande lâcheté »,
« J'aurais dû aller directement à la PJ, concède-t-il. « Ça fait vingt ans que je pose des balises pour la police. Je ne suis jamais passé du mauvais côté. Non seulement je laisse mes empreintes sur les balises mais les cartes SIM sont à mon nom. »
Grâce à ces balises, Luc Goursolas pouvait suivre le x «à deux mètres près toutes les trois secondes ».
Son attitude, les heures qui ont suivi le rapt pose question. Le président Veron le coupe : «N’y a-t-il pas eu de discussion sur la remise de rançon ? »
« Non, du tout », assure celui qui est décrit comme «ungarçon généreux, toujours prêt à rendre service », très fier de sa proximité avec certains policiers.