Les règles
pour débuter
Recueillir la parole des siens
Aucun document de moins de cent ans n’étant librement consultable sur Internet, la première recommandation est d’interroger toute sa famille et de collecter un maximum d’archives dans les tiroirs. Afin de trouver des points d’ancrage : nom, prénoms précis, dates et lieux exacts d’un mariage, d’un décès, d’une naissance.
Enquêter sur Internet avec la rigueur d’un enquêteur
Pour éviter de se laisser piéger par des homonymes, il ne faut jamais prendre des hypothèses pour des certitudes. «Sionaun ancêtre Louis Martin âgé de ans en , on évitera de se précipiter sur les registres de la même commune quarante ans avant pour y retrouver la naissance d’un Louis Martin, et se dire c’est le mien, explique Marie-Odile Mergnac. Car l’âge pouvait être approximatif, ou votre aïeul né dans la commune d’à côté. On remontera son arbre jusqu’à François er si on le souhaite en rebondissant d’actes en actes, sachant que plus on remonte le temps moins ils sont précis. Il faut donc être prudent et recouper. »
Ne pas s’arrêter aux actes
Les actes donnent des indications sur la famille, mais sont très succincts. C’est ce que les généalogistes appellent le squelette de l’arbre, qui donne une architecture, mais pas d’éléments de la vie quotidienne. Un quotidien que l’on retrouvera via des documents notariés, tels que les inventaires de décès, qui donnent le détail de tous les vêtements, des ustensiles de cuisine, des meubles, du matériel agricole… Jusqu’aux livres présents dans la maison, qui vous permettront de savoir si votre ancêtre savait lire et écrire et quels titres il affectionnait !