Nice remet le contact
Le Gym est de retour aux affaires. Après un mois et demi sans compétition, les Aiglonnes sont à Fleury avec l’ambition de confirmer la montée en puissance entrevue à l’automne.
Après une entame de saison perturbée par quelques défaites, entre cadors et déplacements chez des concurrents directs, Nice avait brillamment dominé Besançon (31-25) avant la trêve. « Cette période nous a permis de nous mobiliser, de nous souder pour résoudre les problèmes en ayant des objectifs plus précis », décrit l’entraîneur niçois Marjan Kolev. L’optimisme affiché par le technicien macédonien avant la coupure s’est même renforcé à la trève. « On a géré cette période de manière plus adaptée, on a pu constater une amélioration, pour 2-3 joueuses, sur le jeu rapide. Il nous reste à confirmer », enchaîne celui qui vit sa cinquième saison à la tête de l’équipe.
Objectif playoffs
Continuer sur cette bonne dynamique sera d’autant plus nécessaire qu’avec le changement de formule (13 matchs au lieu de 26, instauration de playoffs et playdowns), Nice n’a plus que 6 matchs pour revenir dans le top 8 et aller chercher les phases finales. « C’est une formule que l’on ne souhaitait pas. Elle n’est pas avantageuse pour nous, mais il nous reste trois déplacements et autant de matchs à domicile pour trouver le chemin des playoffs. On doit s’adapter, car on est conscient de vivre une période particulière », poursuit-il. Pour cela, il faudra gagner 4 à 5 matchs. « C’est une mission difficile, mais pas impossible. Je sais que mon équipe est compétitive, avec un caractère de fer, capable de tout donner pour créer un exploit et surprendre les plus sceptiques. Tant qu’on aura une chance, on ne lâchera rien. On fera les comptes ensuite et on s’adaptera à la situation », promet Kolev, qui croit en ses protégées malgré le statut d’outsider ce soir à Fleury. « Les filles ont bien travaillé. Il faut qu’elles se concentrent sur ce qu’elles savent faire pour aller chercher une récompense aux sacrifices effectués, avec des points au bout ». Le long trajet en minibus pour rentrer du Loiret serait, à coup sûr, beaucoup plus doux avec trois points dans les valises.