Monaco-Matin

À Roquebrune, le Stella Sport quasiment en sommeil

Baisse du nombre d’adhérents, restrictio­ns sanitaires privant les licenciés d’activité sportive : le Stella Sport vit des heures sombres et s’adapte au mieux, comme de nombreux clubs, à la situation

- L.BOXITT

Surtout ne dites pas ping-pong, mais utilisez bien le terme tennis de table lorsque vous parlez de cette discipline sportive. Au risque d’être repris par un (e) licencié (e) du Stella Sport.

Club emblématiq­ue du bassin mentonnais, qui a ses quartiers sous le stade Decazes à Roquebrune-Cap-Martin, les amateurs de petite balle orange s’adonnent à leur passion au gymnase De Augustinis.

Créé en 1993, le Stella Sport recense cette saison 61 adhérents. « Nous en avions 87 l’année précédente », souligne Olivier Perret, président du club depuis 2002.

Mais entre-temps, la Covid est passée par là... Des licenciés accueillis au sein de diverses catégories : poussins, benjamins, minimes, cadets, juniors, seniors et vétérans. Un club familial par essence.

Aucune lisibilité sur le championna­t

Plus qu’une évidence, la pandémie a un impact important sur les associatio­ns sportives et en ce sens, le Stella Sport n’échappe pas à la règle. « Au niveau adhérent, avec la fermeture des salles dès le 28 septembre, nous avons eu que très peu de nouvelles inscriptio­ns en loisirs jeunes et seniors, ce qui explique cette diminution par rapport à 2019 », analyse Olivier Perret.

Mais en ce qui concerne les compétitio­ns, l’absence de visibilité demeure une préoccupat­ion majeure pour les dirigeants.

« Le championna­t par équipe se joue en deux phases de sept journées, fin septembre à décembre puis une seconde de fin janvier à début mai. La première phase a tout juste débuté et on parle de (DR) jouer jusqu’en juillet si besoin pour pouvoir la terminer. La deuxième phase est d’ores et déjà supprimée. Le championna­t individuel n’a même pas commencé, aucune compétitio­n de promotion, ni aucun tournoi jeunes n’ont été organisés ». L’unique motif de satisfacti­on dans ce marasme ambiant, c’est que le Stella n’engage plus de frais inhérents aux déplacemen­ts.

« Comme nous sommes un club tourné vers la compétitio­n, notre plus grosse dépense concerne les déplacemen­ts,

elle a baissé de 7 500 euros, soit -75 % en 2020 ». Une mince consolatio­n dictée par les restrictio­ns sanitaires. Impossible en l’état actuel des événements de pronostiqu­er une hypothétiq­ue reprise des compétitio­ns. Les dirigeants du Stella Sport avancent à tâtons, dans le brouillard. Et ne peuvent prédire de quoi demain sera fait. « L’avenir de la saison et la finalité des compétitio­ns dépendent de la date de la reprise. Faisant partie du Comité départemen­tal et de la

Ligue, dès que nous pourrons recommence­r les compétitio­ns, nous le ferons, et nous établirons un nouveau calendrier des compétitio­ns pour terminer la saison. Au niveau des adhérents, il est possible que nous remontions en fin de saison, j’ai beaucoup de demande d’adultes... mais pour l’instant, ce n’est pas possible », se désole Olivier Perret. En attendant des jours meilleurs qui permettron­t aux pongistes de renouer pleinement avec leur sport favori.

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(Photo L.B.) Olivier Perret, président du Stella Sport, inquiet pour l’année sportive.

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