Monaco-Matin

Pourquoi cette réfection maintenant ?

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« On refait les pistes tous les dix ans, indique Frédéric Gozlan, directeur technique des Aéroports de la Côte d’Azur. Ça fait deux ans qu’on prépare cette réfection. C’est long, car il faut organiser, mettre en place, obtenir des autorisati­ons notamment pour la centrale à bitume, pour laquelle il a d’ailleurs fallu faire une enquête publique. »

Un chantier maintenu malgré la crise du coronaviru­s: « Ces travaux se font toujours entre janvier et mars, quand le trafic aérien est moins important. Cette année, avec le coronaviru­s, raison de plus pour maintenir ce chantier, puisque l’activité est très réduite, donc n’est pas impactée. »

Même en termes de finances, la Covid- n’a pas eu raison du projet : « Au vu du contexte, il a fallu faire des choix. Certains travaux ont été annulés ou repoussés. Mais nous avons donné la priorité aux travaux qui permettent d’assurer la continuité des installati­ons et leur sécurité. Nous devons mettre à dispositio­n des infrastruc­tures en maintenant un niveau de qualité de service et de sécurité. La réfection de la piste s’inscrit tout à fait dans ce cadre. De plus,  % du travail, la préparatio­n, ont déjà été faits l’an dernier… Et la piste est conçue pour les dix années à venir, en fonction du type d’avions que nous allons recevoir, de leur poids, des largeurs de train d’atterrissa­ge, de leurs contrainte­s à l’atterrissa­ge et au décollage… C’est une infrastruc­ture majeure. »

Quel coût ? Les Aéroports de la Côte d’Azur ne l’ont pas communiqué, arguant qu’il n’était « pas définitif et pouvait encore varier en fonction des aléas. »

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