Le “Charles-de-Gaulle” en Méditerranée et dans l’océan Indien avant juillet
Dans l’émission Questions politiques, diffusée dimanche dernier sur France Inter et FranceInfo TV, la ministre des Armées Florence Parly évoquait la résurgence du groupe djihadiste Etat islamique en Irak et en Syrie. Des inquiétudes que Florence Parly a réitérées, mardi, lors de son audition devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale. « Au Levant, la France est toujours engagée et la France considère que Daech est toujours présent. On peut même parler, je crois, d’une forme de résurgence de Daesh en Syrie et en Irak. Depuis la chute de Baghouz, c’était en mars 2019, on constate que l’Etat islamique reprend des forces. Il fait des victimes sur ce théâtre mais il représente aussi, nous ne l’oublions jamais, une menace pour l’Europe et pour la France qui n’a pas oublié que les attentats de janvier et novembre 2015 ont été planifiés depuis cette zone et que des terroristes, comme ça a été le cas cet automne à Conflans ou à Nice, ont été inspirés par les discours de haine tenus par cette organisation et par ses semblables », a déclaré la ministre.
militaires français
Faisant de la lutte contre le terrorisme au Levant et au Sahel une priorité de l’année 2021, Florence Parly a d’ailleurs annoncé que «la prochaine mission du porteavions Charles-de-Gaulle sera de renforcer notre dispositif, dans le cadre de l’opération Chammal », à laquelle participent actuellement quelque 900 militaires français au sein d’une coalition internationale. « Le groupe aéronaval se déploiera ainsi au premier semestre 2021 en Méditerranée et dans l’océan Indien », a encore précisé Florence Parly. Si la date d’appareillage n’a pas encore été révélée, le porteavions nucléaire et son escorte devraient, selon nos informations, mettre le cap sur la Méditerranée orientale en début d’année.