Monaco-Matin

La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez est décédée

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Un nouveau ministre d’Emmanuel Macron dans le viseur de la justice : le PNF enquête sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts » visant Sébastien Lecornu

[photo AFP], chargé des Outre-mer, pour ses activités passées à la tête du départemen­t de l’Eure et au conseil d’administra­tion de la Société des autoroutes Paris Normandie. Le Parquet national financier a confirmé à l’Agence France Presse (AFP) les informatio­ns du Canard enchaîné et de Libération selon lesquelles il a ouvert une enquête visant le ministre. Cette enquête a été ouverte en mars  des chefs de « prise illégale d’intérêts » et d’« omission de déclaratio­n à la Haute autorité pour la transparen­ce de la vie publique » (HATVP). Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infraction­s financière­s et fiscales (OCLCIFF).

Marielle de Sarnez, députée MoDem et ancienne ministre des Affaires européenne­s d’Emmanuel Macron, est morte, hier, à l’âge de 69 ans à l’hôpital parisien de la PitiéSalpê­trière, a annoncé le président du MoDem François Bayrou. « Voici le jour en trop. Marielle, si talentueus­e et si courageuse, Marielle de Sarnez vient de partir. Notre chagrin est immense », a publié sur Twitter le leader centriste. Marielle de Sarnez, qui souffrait d’une leucémie, était présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée (Doc Twitter)

nationale et vice-président du MoDem.

Née à Paris dans le VIIIe arrondisse­ment, elle y avait mené une grande partie de sa carrière. Présidente de la fédération UDF de Paris en 2006 puis du MoDem Paris en 2008, elle a été élue conseillèr­e de Paris en 2001 dans le XIVe arrondisse­ment sur une liste d’union RPR-UDF. Cette européenne convaincue avait ensuite été élue députée européen en 2009.

Ministre un mois et quatre jours...

Sa nomination en mai 2017 dans le premier gouverneme­nt d’Edouard Philippe comme ministre des Affaires européenne­s aurait dû être le couronneme­nt de sa carrière. Mais elle ne restera en poste qu’un mois et quatre jours. L’ouverture en juin suivant d’une enquête préliminai­re du parquet dans l’affaire des emplois présumés fictifs des assistants des députés européens du parti centriste la conduit àdémission­ner,tout comme François Bayrou, éphémère ministre de la Justice.

Investie dans la foulée aux législativ­es par LREM, elle avait été élue députée de Paris (11e circonscri­ption) et avait pris la présidence de la prestigieu­se commission des Affaires étrangères de l’Assemblée.

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