Monaco-Matin

Thomas Hubener d’Antibes à Ninja Warrior

Ancien pensionnai­re du Pôle France d’Antibes avant d’intégrer le Cirque du soleil, ce gymnaste vise la victoire. Ninja Warrior

- Ninja Warrior. PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr

Thomas Hubener est ce qu’on appelle un habitué de Ninja War rior. Pensionnai­re du Pôle France d’Antibes pendant treize ans, cet ancien gymnaste de haut niveau (11e français au cheval d’arçons en 2011), rêve de remporter l’épreuve cathodique de TF1 après avoir échoué à trois reprises sur le podium en trois participat­ions (2e, 2e, 3e). Aujourd’hui artiste acrobate au Cirque du soleil, le garçon voyage dans le monde entier et notamment à Melbourne où il se produisait dans le spectacle Kurios. Mais la crise sanitaire a tout mis à l’arrêt. Fan de Ninja Warrior, ila été contacté par la version américaine et a participé à l’émission « American Ninja Warrior : USA vs The World » où il était le seul français dans l’équipe européenne en janvier 2020. Une manière de s’entraîner pour mener sa mission au bout : gagner Ninja Warrior dont la finale aura lieu le 30 janvier. Le gagnant remportera 100 000 euros.

Comment êtes-vous arrivé sur Ninja Warrior ?

J’ai été un gymnaste de haut niveau et j’avais fait de la compétitio­n pendant toute ma vie, j’ai toujours aimé ça. Ninja Warrior me permet de retrouver des sensations de compétitio­n, d’adrénaline. C’est tout ce que j’aime.

Qu’est-ce qu’il faut pour être un bon candidat ?

Souvent, les profils de gymnastes ou de grimpeurs réussissen­t bien. Il faut avoir de la force dans le haut du corps, une certaine agilité.

Vous êtes passé proche de la victoire par trois fois. Comment s’améliorer ?

J’ai fait beaucoup de travail en salle d’escalade pour avoir plus de force dans les doigts et, globalemen­t, je m’entretiens régulièrem­ent pour être en forme.

Qu’est-ce qu’il vous a manqué pour l’emporter ?

L’an dernier, j’ai failli sur la dernière épreuve qui est une montée de cordes. En gymnastiqu­e, on a l’habitude d’en monter à la force des bras mais celle de Ninja Warrior est plus longue, elle fait 23 mètres et là, au bout de 8-9 mètres, j’étais cuit. J’ai adopté la mauvaise technique, j’ai fait une erreur d’approche, dorénavant je vais utiliser une technique plus classique en me servant de mes jambes.

Le parcours est-il plus dur cette année ?

Le parcours change tous les ans mais cette année, on s’est rendu compte que sur des parcours de qualificat­ion on était face à des éléments qui auraient pu avoir leur place en finale. Par exemple, le cheval d’arçons vous demande un effort de 45 secondes, une minute maximum c’est intense mais sur Ninja Warrior, c’est trois minutes à fond. Au niveau cardio, c’est plus endurant. Il faut bien gérer ses efforts.

Que faut-il pour briller ?

Il faut se faire confiance, se servir de son expérience et surtout prendre son temps. Il ne faut jamais se précipiter et prendre trop la confiance, ça vous joue des tours. Il faut gérer son stress mais avec le Cirque du soleil, on a l’habitude de se produire devant des milliers de personnes et d’être soumis au stress.

En cas de victoire finale, vous aurez accompli votre objectif ?

Vous avez le droit de participer aux éditions suivantes si vous gagnez, c’est bien car ça reste fun, c’est un chouette challenge.

S’entraîne-t-on différemme­nt avant de participer à Ninja Warrior ?

Certains disent que non mais je ne rentre pas dans ce jeu. (Rires) Via mon métier, je m’entraîne tous les jours mais quand arrive le tournage de Ninja Warrior, je monte en intensité deux mois avant la date. J’augmente ma cadence pour arriver au top.

Vos souvenirs d’Antibes ?

Je suis originaire d’Alsace mais c’est à Antibes que j’ai vécu le plus de temps, treize ans. Ma famille y est toujours installée et j’ai gardé de nombreux amis.

J’ai beaucoup voyagé avec le Cirque du soleil et, du coup, j’ai pu me rendre compte de la beauté d’Antibes. C’est une ville magnifique dont je n’avais pas forcément conscience de l’attraction quand j’y vivais.

‘‘ me permet de retrouver des sensations de compétitio­n”

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En voyageant, je me suis rendu compte de la beauté d’Antibes”

C’est important d’être soutenu car le tournage a eu lieu à Cannes ?

J’étais un peu le régional de l’étape. Mes amis et ma famille étaient là mais j’étais très concentré, c’est difficile de penser à autre chose quand on est sur le parcours.

Demain à 21 h 05 sur TF1.

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