Côte d’Azur : la percée des « une » étoile
Sur la Côte d’Azur, le Guide Michelin a récompensé la base plus que l’élite. On attendait une promotion à deux étoiles et ce sont cinq nouveaux une étoile qui ont été récompensés. À Nice, avec la bistronomie fringante et créative des Agitateurs, ouvert au printemps par Julie Buseto et Samuel Victori, anciens de l’Institut Paul-Bocuse à la cuisine épatante d’imagination. À Saint-Tropez, Yves Colinet apporte style et sens du produit à Colette, la table de l’Hôtel Sezz. À l’Eden Roc, donc, Sébastien Broda s’inscrit en valeur sûre dans les pas d’Arnaud Poëtte, à qui il devrait succéder. À Théoule, Alain Montigny, venu de L’Oasis, offre son étoile de Meilleur Ouvrier de France à L’Or bleu et à Monaco, La Table d’Antonio Salvatore réveille l’institution Rampoldi avec sa cuisine d’émotion. Il faut noter aussi l’étoile parisienne de Sébastien Sanjou au , dans l’Hôtel particulier Villeroy, qui fait écho à celle du Relais des Moines, son restaurant étoilé des Arcs-sur-Argens, l’étoile verte de gastronomie durable au Jardin de Berne à Lorgues et les Bibs gourmands à Beam ! (Toulon) et Davia (Nice). Enfin, retour à la bistronomie niçoise, également reconnue avec le prix du Meilleur Sommelier pour Vanessa Massé à Pure & V, table discrète où la Méditerranée est vue sous l’angle nordique (le chef est danois), une attention extrême au produit et l’engagement sur les vins nature. « Pour moi qui ai découvert la passion du vin à ans, l’émotion est très forte. C’est la preuve que les choses commencent à changer, qu’on peut amener le client vers un beau produit, l’intéresser à l’humain, à la vérité du vin, au travail du vigneron », a confié Vanessa..