Le monde de la culture manifeste à Nice
Une vingtaine d’intermittents du spectacle se sont rassemblés hier matin, place Masséna à Nice, à l’appel national de la CGT. Leur mot d’ordre : protester contre la précarité dans laquelle se trouvent les professionnels du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel.
Retrouver un public
Les cinémas et les lieux de représentation étant fermés au public, le groupe Gigi de Nissa a trouvé un autre terrain de jeu grâce à ce rassemblement. « C’est très important d’être ici et de jouer. On a besoin de contact et de soutien. La situation actuelle ne nous permet pas de vivre décemment », argue le groupe musical.
Un appel à l’aide
Toutes ces personnes dénoncent un manque de considération de la part du gouvernement. « On nous méprise, on nous dit que la culture n’est pas essentielle », se désole François Voisin, un ancien permanent du Théâtre national de Nice. L’incohérence des décisions politiques est également pointée du doigt. «Lespectacle vivant, ce n’est pas pire que d’être serré dans un supermarché ou dans le tramway », relève François Voisin. À défaut de pouvoir exercer leur métier, les intermittents réclament des mesures d’aide économique plus pérennes quand la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a annoncé des aides ponctuelles et spécifiques le 13 janvier. En France, pas moins de 276 000 personnes sont concernées. Si le droit à l’assurance-chômage est garanti jusqu’en août, l’avenir est beaucoup plus incertain.
Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative
Déplacements pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative
Déplacements liés à des transitsferroviaires ou aériens pour des déplacements de longues distances
Déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie
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