Monaco-Matin

‘‘ Je souhaite aller une semaine au Maroc. Faut-il faire des tests PCR avant de partir et au retour ?

Nos réponses à vos questions

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Depuis le 1er septembre, le port du masque est obligatoir­e dans toutes les entreprise­s.

Le 6 janvier, le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la Covid-19 a été actualisé.

Le protocole rappelle notamment aux employeurs la nécessité d’associer le port du masque au respect d’une distance physique d’au moins un mètre entre les personnes, de l’hygiène des mains, des gestes barrières, ainsi que du nettoyage, de la ventilatio­n, de l’aération des locaux, de la mise en oeuvre d’une politique de prévention et de la gestion des flux de personnes.

Le port du masque grand public (de préférence réutilisab­le, couvrant à la fois le nez, la bouche et le menton) est systématiq­ue au sein des entreprise­s dans les lieux collectifs clos.

Les entreprise­s peuvent décider de se procurer soit des masques textiles lavables à filtration garantie, soit des masques jetables de type chirurgica­l conformes aux normes européenne­s. Le masque étant un équipement de protection individuel­le, son coût est, par principe, à la charge de l’employeur, comme les gants et les chaussures de protection.

En théorie, l’entretien doit aussi être pris en compte par l’employeur. Il faut l’avouer, c’est un peu le flou en la matière...

Le 18 août dernier, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, avait déjà annoncé que la mise en place de la généralisa­tion du masque serait bien de « la responsabi­lité de l’employeur ».

Dans son article R 4323-95, le Code du travail précise que parmi les obligation­s dévolues à l’employeur figure la fourniture d’« équipement­s de protection individuel­le » qui sont « fournis gratuiteme­nt par l’employeur qui assure leur bon fonctionne­ment et leur maintien dans un état hygiénique satisfaisa­nt par les entretiens, réparation­s et remplaceme­nts nécessaire­s ». En cas de litige, vous pouvez contacter l’unité départemen­tale de la Direccte (Direction des entreprise­s, de la concurrenc­e, de la consommati­on, du travail et de l’emploi) dont vous dépendez. Site Internet pour la Provence-Alpes-Côte d’Azur : www.paca.direccte.gouv.fr

Oui, vous devrez vous être muni, quelle que soit votre nationalit­é et votre provenance, d’un test négatif avant de rentrer sur le sol marocain. Il vous faut actuelleme­nt présenter un test PCR négatif de moins de 72 h (à compter de la date du prélèvemen­t). Si vous comptez venir au Maroc à bord d’un ferry et que la validité du test est inférieure à la durée du trajet, un test PCR supplément­aire pourra être effectué à bord.

Pour votre retour en France, les conditions d’accès au territoire ont changé : depuis le 11 novembre, tout voyageur en provenance du Maroc a l’obligation de présenter un test PCR de moins de 72 heures (à compter de la date du prélèvemen­t). Ces obligation­s s’appliquent aux transports aériens et maritimes. Les enfants âgés de moins de 11 ans restent dispensés du test.

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(Photo Clément Tiberghien)

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