Monaco-Matin

Valentin Madouas prolonge jusqu’en 

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Est-ce un soulagemen­t finalement de ne pas faire le Tour ?

Oui, de savoir que ma décision a été acceptée. Ça a pris du temps car chacun a ses intérêts mais, moi, je sentais que c’était l’heure de revenir sur le Giro. Surtout après avoir vu le parcours et après mes deux derniers Tours difficiles.

Votre objectif premier, c’est de retrouver le plaisir ?

La fin de saison a été difficile, le plaisir n’était pas là. Mais aujourd’hui je suis impatient de reprendre, sur n’importe quelle course (il devrait attaquer par le Tour d’Algarve, Tirreno, puis le Tour des Alpes, ndlr). Ça fait longtemps que je n’ai pas pu pleinement montrer mon talent.

On a l’impression que vous allez courir pour vous et l’équipe, sans vous

Thibaut Pinot, tourné vers le Giro en . préoccuper des critiques...

J’ai  ans et je sais que ça ne sert pas à grand-chose de se battre contre certains commentair­es. Depuis  et mon premier Tour, on parle souvent à ma place. Se défendre, c’est peine perdue, alors je vais simplement faire mon vélo.

Cette décision de zapper le Tour, est-elle arrivée dès le Port de Balès (la première étape des Pyrénées du Tour  où il a lâché) ?

Peut-être pas dès le Port de Balès mais, dans ma tête, après le Tour, j’y ai pensé. J’ai ensuite regardé le Giro à la TV. C’est la seule course où je suis capable de regarder une étape pour sprinteurs, il y a quelque chose qui me donne envie d’y aller. Quand le parcours est tombé, c’était acté à  %.

Etes-vous toujours un coureur pour le général ?

C’est toujours en moi, mais je ne vais plus me prendre la tête comme ça a été le cas ces dernières années. Je vais laisser parler mon coeur et moins me mettre de pression, ce qui a très bien marché sur certains Grands Tours, où je n’y allais pas spécialeme­nt pour le général, que ce soit sur le Tour  (e) ou la Vuelta  (e). Je veux me battre et gagner des courses, me lâcher, ne plus tout calculer. Courir avec mes qualités et mes défauts

Allez-vous disputer la Vuelta ?

On n’a pas parlé du programme après le Giro.

Que pensez-vous de la jeune génération ?

Une nouvelle génération arrive, mais un concurrent de  ou  ans, c’est pareil. En , j’ai rivalisé avec Bernal, qui est beaucoup plus jeune. Moi quand je suis arrivé, je faisais aussi partie d’une nouvelle génération, avec Quintana et Sagan. C’est un éternel recommence­ment.

Elle vous fait peur ?

Comme la nôtre devait le faire aussi. Sagan de la même façon que Pogacar. Chaque génération a ses talents.

Groupama-FDJ conserve ses coureurs dans le temps. Hier, l’équipe a officialis­é la prolongati­on de Valentin Madouas (ci-dessus à gauche avec David Gaudu), qui arrivait en fin de contrat, jusqu’en . A  ans, il incarne l’avenir de l’équipe. Désormais les leaders sont engagés sur le long terme. David Gaudu, Stefan Kung, Arnaud Démare et Thibaut Pinot sont sous contrat jusqu’en , Rudy Molard et Valentin Madouas un an de plus.

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