Tänak démarre en mode attaque
Revanchard, Ott Tänak ? Certainement ! Voilà douze mois, alors qu’il étrennait sa couronne suprême, l’Estonien volant avait produit malgré lui la première image choc du Rallye Monte-Carlo en catapultant sa Hyundai i WRC dans le décor de l’ES . Sans gravité, par miracle.
Une mésaventure qu’il compte bien effacer cette semaine. Deux épreuves spéciales, deux meilleurs temps : lors de l’étape initiale courue hier au nord de Gap, dans le Dévoluy et le Valgaudemar, Tänak a encore frappé fort, mais au classement, cette fois. Mode attaque enclenché illico ! Sur des routes ultra-glissantes, bien que dépourvues de plaques de glace, il a évité tous les pièges, contrairement au Finlandais Teemu Suninen, surpris
Ott Tänak : sitôt en route, sitôt en tête ! par une coulée d’eau, dont la Ford Fiesta est partie en tonneaux dans le ravin (ES ). Après ce hors-d’oeuvre humide, Tänak précède deux Toyota Yaris, celles du jeune loup finlandais Kalle Rovanperä, excellent e à ’’, et du Gallois Elfyn Evans, e à ’’. Sébastien Ogier ? Le pilote vedette de la firme nippone pointe pour l’instant en e position, à ’’ du leader. « Pas vraiment un départ idéal » ,déplore le septuple champion du monde en quête d’un huitième triomphe en Principauté. « J’étais un peu sur la défensive au début. Puis un problème de frein s’est déclaré à michemin, dans l’ES . Parfois, la pédale allait au fond, il fallait pomper. Je manquais de confiance donc mieux valait rester prudent dans le second chrono. La course ne fait que commencer. À nous de réagir vite. » Aujourd’hui, cap à l’ouest : l’étape la plus longue comprend cinq épreuves spéciales (, km chronométrés) aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme. De quoi confirmer cette hiérarchie... ou la chambouler. ✔