Monaco-Matin

Mathieu Faivre, toujours plus fort !

Après ses deux médailles d’or ramenées des championna­ts du monde (parallèle et géant) et sa deuxième place obtenue samedi, l’Isolien a remporté, hier, le deuxième géant de Bansko.

- (Photos AFP) ROMAIN LARONCHE

Mathieu Faivre traverse une période dorée. En ce mois de février, l’Isolien est quasiment intouchabl­e. Après ses deux médailles d’or ramenées des championna­ts du monde (parallèle et géant) et sa deuxième place obtenue samedi, l’Isolien a remporté, hier, le deuxième géant de la Coupe du monde programmé à Bansko, en Bulgarie. Meilleur temps de la première manche (avec 42 centièmes sur le Suisse Loïc Meillard), Faivre a encore enfoncé le clou en deuxième manche, remportant la course avec 0’’75 d’avance sur le Suisse Marco Odermatt. Alexis Pinturault termine, lui, 3e (+0’’81). L’Azuréen signe ainsi sa première victoire en Coupe du monde depuis son succès obtenu le 4 décembre 2016 à Val d’Isère, devant Marcel Hirscher et, déjà, Alexis Pinturault.

Une résurrecti­on pour celui qui n’avait pas fait mieux qu’une 8e place cet hiver avant les mondiaux.

« C’est génial d’enchaîner avec une deuxième place et une victoire après Cortina. Ça confirme non pas mes médailles, mais mon état de forme et le fait que je me sens très bien sur mes skis. Quatre podiums en quatre courses : si on m’avait dit ça en début de saison je n’y aurai pas cru... Je suis hyper content de ma journée ».

Cela démontre également qu’il n’y a eu aucune décompress­ion chez le géantiste, qui reste pleinement focalisé sur ses objectifs de fin de saison, à savoir les deux derniers géants (Kranjska Gora et la finale à Lenzerheid­e), puis les championna­ts de France.

« Je suis extrêmemen­t fier d’avoir ramené ces deux médailles d’or à la maison, mais c’est du passé. La saison n’est pas terminée et je suis déjà reparti au travail », disait-il avant de s’élancer en Bulgarie. Un état d’esprit payant car, grâce à ses deux podiums en Bulgarie, Faivre a fait un énorme bond en avant et grimpe du 17e au 5e rang mondial dans le classement du géant. Le meilleur lui semble promis. Depuis qu’il a affiné quelques réglages techniques en début d’année, l’Isolien a retrouvé de sa superbe dans ses courbes, comme lorsqu’il avait taquiné le maître Marcel Hirscher en 2017. Mais aujourd’hui à 29 ans, il semble mieux maîtriser les à-côtés, la pression, les attentes de son nouveau statut. « C’est la première fois que je gagne une course en refermant le portillon (avec le meilleur temps de la première manche) » savouraiti­l d’ailleurs à chaud. Une manière de montrer qu’il était capable d’assumer cette place de favori. « Même quand on gagne une première manche, on doit toujours attaquer car une faute est vite arrivée et d’autres skieurs peuvent revenir. Il faut s’engager pleinement, produire le meilleur ski possible et réfléchir une fois la ligne d’arrivée passée ». Aujourd’hui, ce sont ses adversaire­s qui doivent surtout cogiter. Car, actuelleme­nt, les Pinturault, Odermatt, Zubcic et consorts ne peuvent que constater que le maître de la discipline se nomme bien Mathieu Faivre.

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Ça confirme non pas mes médailles, mais mon état de forme et le fait que je me sens très bien sur mes skis. ”

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Mathieu Faivre signe un deuxième succès en Coupe du monde et grimpe sur son neuvième podium dans cette catégorie.

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