« Bis repetita » pour les forces de l’ordre
Lors de la deuxième période de confinement, les contrôles des attestations dérogatoires de déplacement étaient rares. Changement de doctrine le week-end dernier avec ce nouveau confinement de fin de semaine. Police nationale, gendarmerie, police municipale de Nice étaient partout. Et ce sera « un dispositif similaire pour s’assurer du bon respect du confinement dès ce vendredi soir », prévient le lieutenant Laurent Masson, du groupement départemental de la gendarmerie. « La seule différence est que nous sommes beaucoup moins sollicités par les médias nationaux. »
Les militaires sont tous mobilisés et rappellent des réservistes pour le contrôle de l’autoroute A8 et des grands axes menant au haut pays. Le préfet Bernard Gonzalez, très présent auprès des forces de l’ordre samedi dernier, active à nouveau un centre opérationnel départemental (COD) à la préfecture. Cet outil permet de coordonner les opérations
de contrôle tout au long du weekend.
Les 27 et 28 février, plus de 20 000 personnes ont été contrôlées. Plus de 17 000 procès-verbaux à 135 euros ont été dressés. La seule police municipale niçoise a verbalisé 645 personnes dimanche dernier : 448 pour défaut d’attestation, 161 pour nonport du masque, 22 pour circulation sur la chaussée sud de la Promenade des Anglais, 14 pour non-respect du couvre-feu. En zone urbaine, la police nationale, renforcée par des CRS, met également l’accent sur la visite des établissements accueillant du public en vérifiant si les mesures sanitaires sont respectées.
Le colonel Boualam, qui se félicite du civisme des Azuréens, rappelle néanmoins que « trois défauts d’attestation constatés en un mois est passible de 350 euros d’amende et constitue un délit ». À bon entendeur...